• Laissons l'épée à sa place

    “Voici, l’un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, tira son épée et, frappant l’esclave du souverain sacrificateur, lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui auront pris l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse pas prier mon Père, et il me fournira à l’instant plus de douze légions d’anges ? Comment alors pourraient s’accomplir les Écritures, selon lesquelles il faut que cela arrive ainsi ?” Matthieu 26. 51-54

     

    Une foule armée de bâtons et d’épées arrive au jardin de Gethsémané sous la conduite de Judas Iscariote. Ces hommes se saisissent de Jésus. Dans son zèle, Pierre veut défendre son Maître. Il porte l’épée à lame courte qui servait à de multiples usages pratiques à l’époque. Il la tire de son fourreau et frappe Malchus, le serviteur du souverain sacrificateur, qui se tient sans doute au premier rang, et lui emporte l’oreille droite.

    Jésus guérit l’esclave blessé (Luc 22. 51) et prend la peine d’expliquer à Pierre les trois raisons pour lesquelles il doit remettre son épée à sa place :

    – La violence engendre la violence. Elle ne résout rien. Dans le royaume de Christ, les victoires ne se remportent pas au moyen d’armes charnelles, “car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes…” (2 Cor. 10. 4).

    – La violence n’est pas nécessaire. La vengeance appartient à Dieu, et non au chrétien (Rom. 12. 17-21). Qu'était l’épée de Pierre en regard des dizaines de milliers d’anges à qui Jésus pouvait faire appel ?

    – La violence est impulsive, irréfléchie. En dégainant son épée, Pierre s’oppose à l’accomplissement des Écritures, qui avaient annoncé la trahison, les souffrances, la crucifixion et la résurrection de Christ.

    Peut-être pensez-vous que cette mise en garde ne nous concerne pas, qu’elle n’a plus sa raison d’être ? Et pourtant, elle restera toujours d’actualité tant que la chair sera en nous et nous poussera à faire appel à des moyens charnels pour régler des difficultés spirituelles.

    Dans notre hâte à résoudre des problèmes qui se posent au sein de l’église locale, nous oublions souvent de mettre notre confiance en Dieu. Nous développons des raisonnements, nous élaborons des plans d’action avant de prier comme il convient ; il nous arrive même de réagir de façon impulsive et agressive… C’est mal connaître Jésus Christ que de vouloir le défendre avec des armes charnelles. Laissons l’épée à sa place !

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Soyez rafraîchi par l'eau de la Parole !L'espérance chrétienne, ancre de l'âme »
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