• Je n'ai personne (2)

    “Je regardai et il n’y avait point de secours et je m’étonnais qu’il n’y eût personne qui me soutint.” Ésaïe 63. 5

     

    Un plus grand que ces hommes de foi est passé par cette souffrance de la solitude : notre Seigneur Jésus. Plus il approche de la croix, plus il est seul en face de l’animosité, puis de la haine cruelle des hommes, de son peuple. Certes, quelques voix s’élèvent bien pour prendre parti en sa faveur : des gens de la foule affirment : “Celui-ci est véritablement le prophète” (Jean 7. 40), d’autres déclarent : “Celui-ci est le Christ” (v. 41) ; d’autres proclament la prophétie le concernant (v. 42) ; les huissiers même reconnaissent que “jamais homme n’a parlé comme cet homme” ; Nicodème, un membre du sanhédrin, tente de prendre la défense de Jésus (7. 50, 51). Mais toutes ces voix timides sont vite écrasées par celle des chefs (v. 47-59 et 52). Jésus reste seul, il est trahi par un disciple, renié par un autre et abandonné finalement par tous : “Vous me laisserez seul” (Jean 16. 32 ; Matt. 26. 56). En effet lors des différentes comparutions de Jésus devant les autorités juives et romaines, dans la nuit du jeudi au vendredi, personne ne prend sa défense. Aucune voix ne s’élève, aucun ami ne défend sa cause, Jésus n’a aucun avocat.

    Que s’est-il passé dans l’âme de Jésus notre Seigneur dans ces moments-là ? Les Psaumes en particulier nous le dévoilent : “L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé, j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne” (Ps. 69. 20) ; “la détresse est proche et il n’y a personne qui secoure” (Ps. 22. 11) ; “tout refuge est perdu pour moi, il n’y a personne qui s’enquière de mon âme” (Ps. 142. 4).

    Mais Jésus trouve à cette souffrance une douce et bienheureuse compensation dans la communion avec son Dieu et Père : “Celui qui m’a envoyé est avec moi, il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable” (Jean 8. 29) ; “je ne suis pas seul, le Père est avec moi” (Jean 16. 32).

    Bien-aimé du Seigneur, vous sentez-vous seul en face de l’épreuve ? Nous qui avons part dans le temps présent à la communion de cette souffrance (Phil. 3.10), nous voulons chanter dans la foi, le refrain de ce vieux cantique toujours actuel : « Non, jamais tout seul… ».

    Source (Plaire au Seigneur)

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