Mardi 20 Juin 2023

"Pour lui, il s'en alla dans le désert où, après une journée de marche, il s'assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C'et assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères." 1 Rois 19. 4

Élie à l'école de Dieu (1)

Élie apparaît dans l'histoire du peuple d'Israël à l'époque du roi impie Achab et de sa femme Jézabel. Fille du roi de Tyr, elle avait introduit en Israël le culte de Baal, divinité de la nature, entraînant le peuple de Dieu dans l'idolâtrie. Élie est ce grand serviteur qui va demander la sécheresse comme jugement divin, défiant ainsi Baal. Au terme de trois année de ce fléau, im convoque le peuple pour manifester la grandeur de Dieu. Alors que les prophètes de Baal demeurent impuissants à faire brûler leur sacrifice, "le feu de l'Éternel tomba, et il consuma l'holocauste" à la prière d'Élie (1 Rois 18. 38). Le peuple proclame alors d'une seule voix : "C'est l'Éternel qui est Dieu !" (v. 39) et Élie met à mort les faux prophètes idolâtres.

Mais, devant la fureur de Jézabel qui a appris par son mari la défaite de son dieu, Élie prend peur. Il "se leva et s'en alla, pour sauver sa vie" (1 Rois 19. 3) : il fuit la vengeance de Jézabel qui est bien décidée à le mettre à mort sans délai.

Seul au désert, Élie laisse déborder son amertume. Pour autant, Dieu ne le laisse pas seul. Il se rencontre et se révèle à lui : "L'Éternel passa, et devant l'Éternel [...] un feu ; l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit" (1 Rois 19. 11-13). Élie à pu constater que l'Éternel n'était pas dans le feu qu'il avait invoqué sur l'holocauste du mont Carmel. Il découvre que les éléments annonciateurs de jugement comme le feu ne sont pas la manière habituelle de Dieu pour se révéler. S'il est vrai que cyclones, tremblements de terre et incendies sont à la disposition de Dieu, ils ne révèlent pas sa nature profonde.

Dieu se plaît à convaincre d'abord par un autre langage, celui de la grâce, de la miséricorde (Exode 34. 6, 7).

Source (Plaire au Seigneur)