• Mardi 19 Mars 2024

    Ne te vante pas de ce que demain sera, car tu ne sais pas encore ce qui va se passer aujourd’hui. Proverbes 27. 1 version Parole de Vie

    Seigneur, montre-moi ton chemin, conduis-moi sur une route sans obstacle. Psaume 27. 11 Version Parole de Vie

    Imprévus

    Nous vivons des temps imprévisibles. Au début du premier confinement dû à la pandémie du Covid (4 ans déjà !), un journaliste écrivait : "Tout ce que nous avions planifié s'est évaporé de notre agenda". Des milliers de personnes ont dû stopper leurs activités professionnelles, les voyages ont dû être annulés, la vie sociale a été bouleversée... Comment supporter ces contraintes alors que partout ont prônait et on prône encore une vie libre, dépourvu d'obstacle pour réaliser ses propres désirs ?

    Ne faudrait-il pas peut-être revenir à ce que la Bible nous enseigne depuis longtemps ? "Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas" (Proverbes 16. 9). Au-dessus de nos projets, il y a ce que Dieu veut faire pour l'humanité. Nous oublions facilement que c'est de lui que tout dépend, en particulier nos vies. L'apôtre Paul avait fait l'expérience que le chemin que l'on choisit selon ses pensées personnelles peut se fermer brusquement. Alors qu'il était en route vers Damas, il a été arrêter et mis à terre par une lumière éblouissante (Actes 22. 6-21). Dieu lui montrait que la direction qu'il avait prise n'était pas bonne.

    Nous-même, quel chemin suivons-nous ? Dieu voudrait que nous apprenions à nous attendre à lui. Il est notre Créateur et celui qui veut notre bien. Il a donné Jésus pour nous délivrer de notre culpabilité devant lui. Il nous demande de le croire et de vivre en comptant sur sa grâce et ses soins. Soyons dans l'attitude de Paul après cet événement imprévu, qui demandait : "Que dois-je faire, Seigneur ?" (Actes 22. 10).

    Source (La Bonne Semence)

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  • Lundi 18 Mars 2024

    (Jésus dit à la femme) : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Jean 4. 13, 14

    Je vous donne ma paix (11) - Lecture proposée : Jean 4. 1-30

    Après avoir dit : "Je vous donne ma paix", Jésus précise : "Je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne" (Jean 14. 27 version Darby). Que veut-il dire ? Un récit des évangiles illustre ces paroles :

    Jésus est assis au bord d'un puits, en pleine chaleur, et une femme vient pour puiser de l'eau. Cette eau apaise sa soif physique, mais son coeur aussi est assoiffé. Jésus déclare qu'il peut lui donner une eau d'une autre nature, une eau qui répondra aux besoins de son coeur : la vie éternelle (verset du jour).

    Jésus souligne le contraste entre l'eau du puits et l'eau que Lui donne. La première soulage momentanément une soif qui revient toujours. La seconde désaltère le coeur, définitivement, et rejaillit sur les autres. Comme l'eau du puits, ce que donne le monde à un caractère provisoire, et nous laisse insatisfaits. En contraste, la paix de Jésus est durable, elle nous comble dès maintenant et pour l'éternité.

    De plus, ce que le monde "donne" est rarement gratuit, et comporte en général une contrepartie cachée. Jésus, lui, donne vraiment gratuitement !

    Enfin, dans le monde, celui qui donne perd généralement quelque chose. Mais la paix que Jésus donne aux siens est inépuisable. Il les amène à partager avec lui la paix, la joie, et l'amour du Père. Il donne tout ! "De sa plénitude... nous tous nous avons reçu et grâce sur grâce" (Jean 1. 16).

    (fin)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Dimanche 17 Mars 2024

    [Jésus] s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. Philippiens 2. 8 Version Darby

    Bien qu'il fût Fils, [Jésus] a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes. Hébreux 5. 8 Version Darby

    Un chemin qui descend (3)

    Le chemin suivi par Jésus est descendu toujours plus bas.

    - étant devenu obéissant jusqu'à la mort : Jésus était venu accomplir la volonté de Dieu : nous sauver (Hébreux 10. 9). Mais il fallait que soit régler le problème du péché, qui nous séparait de Dieu. Pour cela Jésus devait subir à notre place le jugement de Dieu. Quand Dieu lui présente la "coupe", c'est-à-dire la colère divine envers le péché qu'il allait porter, Jésus livre un combat intérieur intense. Il demande : "Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite" (voir Luc 22. 39-44). Son angoisse est terrible, mais son obéissance entière. Adam avait désobéi, Jésus a obéi jusqu'à la mort.

    - et à la mort de la croix : la crucifixion, cruel supplice romain, infligé aux esclaves et aux pires criminels ! Dieu avait dit : "Maudit est quiconque est pendu au bois" (Galates 3. 13). Être "fait péché" (2 Corinthiens 5. 21), et devenir "malédiction" pour nous, voilà ce que signifiait "la mort de la croix" pour le saint Fils de Dieu. C'était le seul moyen de nous délivrer de la malédiction qui pesait sur nous à cause de notre désobéissance à Dieu. Ainsi s'est achevé le chemin descendant de Jésus. Resterions-nous insensibles à cette vie d'amour et de souffrances ?

    Voici la réponse de Dieu : "C'est pourquoi aussi Dieu l'a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus se plie tout genou... à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 9-11).

    (fin)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Samedi 16 Mars 2024

    [Jésus] s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé, quand à son aspect, comme un homme, il s'est abaissé lui-même. Philippiens 2. 7, 8 Version Darby

    Le Fils de l’homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. Marc 10. 45 Version Darby

    Un chemin qui descend (2)

    Jésus était "en forme de Dieu", il s'est anéanti lui-même. Mais son chemin a continué de descendre :

    - prenant la forme d'esclave : pour le Fils de Dieu, habitué à être servi par les armées angéliques, prendre volontairement "la forme d'esclave", c'est un renoncement qui nous paraît inconcevable. Dieu est au-dessus de tous, toutes ses créatures le servent. Mais Jésus est devenu un homme dans sa plus basse condition, celle d'un esclave. Il a vécu au milieu de ses disciples en prenant humblement la place de serviteur. Il a été vendu par Judas pour 30 pièces d'argent, le plus d'un esclave (Matthieu 27. 9).

    - étant fait (ou : devenu) à la ressemblance des hommes : rien ne distinguait extérieurement Jésus des autres hommes. Cependant, il y avait une immense différence entre lui et ses contemporains : il était sans péché. La Bible prend soin de préciser à plusieurs reprise cette sainteté absolue : dès sa conception (Luc 1. 35), et pendant toute sa vie (1 Pierre 2. 22 ; 2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Jean 3. 5). Et seul un homme sans péché pouvait sauver des humains pécheurs !

    - étant trouvé, quand à son aspect, comme un homme : son aspect physique était celui d'un homme comme nous. Il s'est assujetti aux limitations de la nature humaine, dans l'espace et dans le temps, lui qui était le Dieu éternel, omniprésent ! Il a connu la faim, la soif, la fatigue, les longues marches. Oui, il était vraiment un homme parmi les hommes ! Mais ce n'était pas suffisant. Il s'est encore abaissé davantage !

    (à suivre)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Vendredi 15 Mars 2024

    Le Christ Jésus, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes. Philippiens 2. 5-7 Version Darby

    Un chemin qui descend (1)

    Le texte cité est un condensé du parcourt suivi par Jésus-Christ, depuis son point de départ, tout en haut, jusqu'à son point d'arrivé, tout en bas. C'est un chemin que Jésus a suivi "lui-même, de son plein gré.

    - étant en forme de Dieu : la Bible entière affirme la divinité de Jésus-Christ (Jean 1. 1, 14 ; Romains 9. 5 ; 1 Timothée 3. 16 ; Hébreux 1. 8, etc.). L'expression "en forme de Dieu" ne désigne pas une apparence extérieure, mais la réalité de son être divin.

    - il n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu : Satan à tenté Ève en prétendant que, s'il mangeaient du fruit défendu, ils seraient "comme Dieu". Ils ont succombé, ont voulu s'élever au-dessus de leur condition et s'approprier (ou "ravir") l'égalité avec Dieu. Jésus, au contraire, étant Dieu en personne, a renoncé à ses droits, il n'est pas venu dans sa puissance divine pour écraser l'homme.

    - il s'est anéanti lui-même : il est impossible à l'homme de se représenter la grandeur de Dieu, son Créateur. Être Dieu, et devenir un homme, c'est devenir comme le néant, comme rien !Le roi David, conscient de la grandeur de Dieu, écrit : "Éternel... tu as mis ta majesté au-dessus des cieux !... Qu'est-ce que l'homme, que tu te souviennes de lui ?" (Psaume 8. 1, 5). Jésus est l'Éternel à qui David s'adresse, il est volontairement devenu un homme, il s'est ainsi anéanti lui-même !

    (à suivre)

    Source (La Bonne Semence)

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