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Une ancre
Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jetés quatre ancres à l'arrière du bateau et attendu le jour avec impatience. Actes 27. 29
Nous sommes puissamment encouragés, nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre solide et sûr de l'âme ; elle pénètres derrière le voile, là où Jésus est entré. Hébreux 6. 18-20
Jeter l'ancre dans la tempête permet de stabiliser un bateau et d'assurer pour un moment sa sécurité. Dans le premier verset cité, nous voyons des marins en détresse jeter des ancres à la mer pour empêcher le bateau d'aller à la dérive contre les rochers.
La vie est faite aussi de tempêtes. À quoi s'accrocher pour résister à la maladie, à l'insécurité ? La tempête peut atteindre les pensées quand on perd le goût à la vie, quand on a peur de la mort... Jeter l'ancre comme ces marins est une image des moyens humains à notre disposition pour essayer de résoudre nos problèmes ou de les oublier. Mais ils ne procurent pas une véritable sécurité. Encore moins une place à l'abri dans un port.
Le deuxième verset nous parle des véritables croyants sur la terre. Ils ont une espérance, un lien avec Jésus dans le ciel, et sont donc attachés fermement, éternellement, au Fils de Dieu.
Cette "ancre de l'âme", ce lien si étroit, indestructible, avec Jésus, est le privilège de tout croyant. Le Seigneur lui-même l'affirme : "Celui qui croit en moi à la vie éternelle" (Jean 6. 47). Ce qui lie le croyant à Jésus, c'est l'amour de son Sauveur. S'il l'a acheté si cher, il ne l'abandonnera jamais.
Si, comme chrétien, je traverse aujourd'hui une mer démontée (épreuve personnelle, violence, guerre, cataclysme...), je sais que rien ne peut me séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8. 39).
Source (La Bonne Semence)
Tags : ancre, Jésus, jetés, bateau
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