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Un compteur plus ou moins bien régler
C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Actes 24. 16
Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour autant que je peux être considéré comme juste. Celui qui me juge, c'est le Seigneur. 1 Corinthiens 4. 4
Si un compteur kilométrique pers sa sensibilité, il réagit plus ou moins précisément aux variations de vitesse. Mais s'il est faussé, son aiguille indique toujours une vitesse inférieure ou supérieure à la vitesse réelle. Dans le domaine moral il en est ainsi de notre conscience. Comme un instrument délicat, elle permet d'évaluer le bien et le mal, mais elle peut perdre sa sensibilité, et même être faussée.
Pouvons-nous voir le mal autour de nous sans nous y habituer ? Hélas non ! D'une faute dont on disait, il y a encore quelques années : "C'est horrible !" on dit aujourd'hui : "C'est grave, mais avec l'évolution, actuelle des mœurs, il faut relativiser..." Ainsi le bien et le mal baignent dans un clair-obscur qui facilite la confusion morale.
Ne pas écouter sa conscience, c'est l'endurcir, c'est la fausser. Situation dangereuse ! Un compteur faussé ne dispense pas l'automobiliste d'une contravention pour excès de vitesse. C'est le radar du gendarme qui compte !
Notre conscience peut être un instrument plus ou moins détérioré. Elle est altérée par les contacts répétés avec le mal, mais elle peut aussi être affinée par la lecture attentive de la Parole de Dieu. Le chrétien a là, dans la Bible, la "sûre norme", vécue parfaitement par Christ. L'apôtre Paul aimait et imitait son Seigneur. Comme lui, veillons à "avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes".
Source (La Bonne Semence)
Tags : conscience, vitesse, bien, devant, mal
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