• Sauveur, Christ et Seigneur

    “Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : N'ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.” Luc 2. 9-11

     

    Pour les bergers près de Bethléem, la journée avait commencé et s’était achevée comme toutes les autres. Ils avaient rassemblé leurs troupeaux pour la nuit et attendaient le jour suivant.

    Soudain le ciel visite la terre. La gloire du Seigneur illumine la nuit et l’hymne céleste éclate dans les oreilles des bergers, comme si les anges n’attendaient que ce signal si longtemps retenu : “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes !” (Luc 2. 14). La triple annonce prophétique trouve enfin son accomplissement : “Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur”.

    Le Dieu d’éternité entre dans le temps. Emmanuel, « Dieu avec nous », vient habiter avec les hommes. Cet événement extraordinaire prend place au milieu de la pauvreté, de la nuit, du rejet. Celui qui habitait le ciel de toute éternité devient un bébé dans les bras d’une mère humaine. Mais elle doit le coucher dans une mangeoire pour animaux, car il n’y a pas de place pour eux à Bethléem.

    Je vous annonce une bonne nouvelle”, je vous « évangélise » une grande joie, dit l’ange du Seigneur. Cette grande joie, la joie du salut, est destinée par Dieu à tout le peuple : non seulement à quelques bergers, mais au peuple d’Israël d’abord, et ensuite au peuple de Dieu issu de toutes les nations.

    Un “Sauveur”, voilà le premier mot du message de l’ange, le sujet de la grande joie qu’il annonce.

    Le “Christ”, le Messie, l’Oint de Dieu qu’attendaient tous les Israélites pieux.

    Le “Seigneur”, à qui tout homme doit se soumettre et que chacun devra reconnaître comme tel un jour.

    Quel aboutissement à l’annonce de “la bonne nouvelle à Abraham : Toute les familles de la terre seront bénies en toi” (Gen. 12. 3), faite dix-neuf siècles plus tôt !

    L’hymne cesse, la nuit retombe. Les bergers, restés seuls, s’en vont rendre hommage à celui qui est le Sauveur du monde et dont le message de salut retentit encore aujourd’hui.

    Source (Plaire au Seigneur)

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