• S'évader ou assumer

    Mon coeur tremble au fond de moi, et les terreurs de la mort fondent sur moi. La peur et l'épouvante m'assaillent, et la terreur m'envahit. Je dis : Si seulement j'avais les ailes de la colombe ! Je m'envolerai et je trouverais le repos. Oui, je fuirai bien loin, j'irai habiter au désert. Psaume 55:5-8

     

    Tout récemment, un frère et une sœur écrivaient à propos du souci et de la fatigue qui les accablaient dans leur service envers des croyants en difficulté spirituelle : «Nous souhaiterions partir sur une île déserte pour être délivrés de ces fardeaux qui nous angoissent.»

    Qui n’a jamais eu cette réaction de fuite, ce désir impulsif de s’éloigner des soucis qui se renouvellent sans qu’on en voie la fin ? Ne critiquons donc pas ceux qui expriment de cette manière leur «ras-le-bol» des problèmes qu’ils rencontrent d’une manière excessive, pensent-ils ! Constatons seulement que cette attitude ne résout rien et n’apporte qu’un soulagement très fugitif.

    Prenons garde : faute d’île déserte ou de désert lointain, nous pouvons nous désintéresser des situations dont nous devons nous occuper et ne pas assumer les responsabilités qui nous incombent. Il s’ensuit alors inévitablement d’autres désagréments, accompagnés le plus souvent du sentiment frustrant d’avoir failli à notre tâche.

    Heureusement pour lui, David, l’auteur du psaume que nous citons, attaqué par des ennemis méchants et impies, sait trouver mieux que les ailes d’une colombe pour s’arracher à ses angoisses. Il met toute sa confiance en Dieu : Quand à moi, je crie à Dieu ; et l’Éternel me sauvera (v. 17).

    Cette confiance se traduit par des prières sincères, instantes et répétées : Le soir, le matin, à midi, je soupire et je gémis ; et il entendra ma voix (v. 18).

    Et la réponse arrive selon les promesses divines, le délivrant du sentiment d’encerclement et d’oppression qui résulte souvent de l’accumulation des difficultés : Il me rendra la paix (v. 19).

    Certains disent trouver les forces en Dieu pour supporter leurs fardeaux. Le Seigneur nous invite au contraire à lâcher notre fardeau, à lui abandonner nos peurs, nos soucis, nos tensions : Remet ton sort à l'Éternel, et il te soutiendra. Il ne laissera jamais trébucher le juste (v. 23). Le fardeau ne nous appartient plus quand nous le rejetons sur Dieu !

    Repensons donc à ce psaume quand nous rêvons d’une île déserte !

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Comment passer du regret à la grâce de Dieu ?Nos enfants »
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