• Prions pour les familles qui traversent l'épreuve du deuil périnatal

    Cher(e) ami(e),

    Je vous invite à prier pour les familles qui sont (ou ont été) affectées par la perte d’un bébé pendant une grossesse ou peu après la naissance.

    Saviez-vous qu’une femme sur quatre était confrontée à une fausse couche lors du premier trimestre de grossesse ? C’est vraiment énorme !

    Les chiffres demeurent encore très importants aux deuxième et troisième trimestres avec une grossesse sur 200 qui se termine par une mort fœtale. Cela dit, la douleur de la perte ne dépend pas du nombre de semaines de grossesses.

    Quelle douleur pour toutes ces mamans et toutes ces familles qui perdent ainsi un fils, une fille, un frère ou une sœur ! Une douleur souvent taboue vécue en secret, avec très peu d’aide et de soutien.

    Que vous ayez été vous-même concerné(e) ou que ce soit quelqu’un que vous connaissez, le deuil périnatal reste un sujet difficile à aborder dans notre société et dans nos églises. Chaque femme, chaque couple, chaque histoire sont différents.

    Trop nombreuses sont les histoires qui relatent des propos de personnes, souvent bien intentionnées, qui viennent ajouter à la peine plutôt que de la soulager : « C’est sûrement mieux comme ça », « Tu es jeune tu en feras d’autres », « Heureusement tu as déjà un enfant… ».

    Passer sous silence la perte peut également avoir des conséquences très importantes. Comment faire le deuil d’un enfant qui socialement n’a presque pas existé ?

    L’association « l’Enfant sans nom-parents endeuillés » œuvre dans l’accompagnement des familles endeuillées par des groupes de parole, l’organisation de conférences et de manifestations en mémoire de ces tout-petits comme « une fleur, une vie » le 5 mai 2018 à Paris.

    Elle a également permis l’avancement de la loi qui autorise maintenant en France à inscrire son enfant né sans vie dans le livret de famille à partir de 15 semaines d’aménorrhée (SA), au lieu de 28 SA précédemment. Une manière concrète de reconnaitre la vie d’un être parti très tôt.

    Nous remercions Dieu pour leur action et pour tous ceux qui viennent en aide à ces familles éprouvées. Nous pouvons aussi les aider aujourd’hui par la prière.

    Prions pour ces couples qui traversent l’épreuve du deuil périnatal, qu’ils puissent trouver un espace pour exprimer leur chagrin, qu’ils puissent être entourés de personnes capables de compatir à leur douleur plutôt que de minimiser leur deuil.

    Prions pour les soignants amenés à accompagner ces familles, qu’ils aient le désir de se former pour adopter une attitude et des paroles justes.

    Prions pour les enfants qui vivent la perte d’un frère ou d’une sœur, que leurs émotions puissent être prises en compte et que la vérité puisse être dite avec douceur pour qu’ils vivent également la grâce d’être consolés.

    Prions que nos églises soient toujours plus des instruments de consolation, que des chrétiens se forment à l’écoute pour un accompagnement de qualité. Que le Dieu Créateur qui voit chaque « Etre fait dans le secret, tissé dans les profondeurs de la Terre (Ps 139) » fasse jaillir sa Puissance de Résurrection dans ces « vallées de l’ombre de la mort » (Ps 23).

    Envoyé avec amour,

    Guillaume
    Avec Noémie G., sage-femme

    « Si on parlait d'adoption ?La P.d.J : Boostez votre foi ! »
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