• P.a.S du 25 août 2016 : Joie ou haine

    Bonne lecture et bonne écoute sur CJQS à cette adresse : http://cjqsradio.blogspot.be/pradio.html

    “Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice.” Romains 4. 3

    “Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu et s’est réjoui.” Jean 8. 56

    “Je sais que vous êtes la descendance d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n’a pas d’entrée auprès de vous.” Jean 8. 37

     

    Avoir Abraham pour père, se déclarer ses enfants, se glorifier d’être sa descendance à l’exclusion de tout autre peuple : c’était pour les Juifs de Palestine, et les pharisiens en particulier, une source intarissable de satisfaction.
    La tentative de ceux qui voulaient éprouver le Seigneur en lui amenant une femme surprise en flagrant délit d’adultère se termina à leur entière confusion. Il en fut de même après qu’ils ont proclamé : “notre père, c’est Abraham” (v. 39), comme s’ils revendiquaient un titre de noblesse. Le Seigneur leur enseigne alors l’ultime conséquence de la promesse de Dieu à leur ancêtre : “[Abraham] a tressailli de joie”. En effet, croire Dieu a été l’unique raison de la justification d’Abraham. La naissance d’Isaac a été ensuite la première étape de l’accomplissement de la promesse ; elle a permis au patriarche d’en anticiper la glorieuse apogée dans sa descendance qui est Christ lui-même, la descendance par excellence (Gal. 3. 16), celui en qui “toutes les nations de la terre se béniront” (ou seront bénies) (Gen. 22. 18).
    Invraisemblable dégénérescence entre Abraham et ses descendants ; l’ancêtre se réjouit “d’une joie ineffable et glorieuse” de la promesse du Messie ; les descendants haïssent “d’une haine violente” (1 Pi. 1. 8 ; Ps. 25. 9) ce Messie quand la promesse de sa venue s’accomplit ; ils veulent le faire mourir.
    Comment expliquer semblable régression ? Abraham “crut Dieu” tandis que le Seigneur reproche aux Juifs d’alors : “ma parole n’a pas d’entrée auprès de vous” ; autrement dit, vous ne croyez pas en moi “ni en celui qui m’a envoyé” (Jean 12. 44). Tout est là ! Par la foi au Fils de Dieu, l’homme est justifié devant Dieu. Par la foi, il connaît la joie et la paix d’une vie de communion journalière avec son Seigneur, ce qui est le summum du bonheur pour une créature.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
    « Marcher dans la nuitNe crains pas ! »
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