• P.a.S. du 05 sept 2016 : Jésus et les étrangers

    Par Priscilla dans 2. Plaire au Seigneur le 5 Septembre 2016 à 15:37

    Bonne lecture et bonne écoute sur la radio CJQS à cette adresse : http://cjqsradio.blogspot.be/p/radio.html

    “J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli.” Matthieu 25. 35

    “Il ne s’en est pas trouvé pour revenir donner gloire à Dieu, si ce n’est cet étranger.” Luc 17. 18

     

    Dans l’A.T., Dieu insiste à plusieurs reprises sur le comportement que les Israélites devaient adopter vis-à-vis des étrangers. “Tu n’opprimeras pas l’étranger ; car vous savez ce qu’est le cœur d’un étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte” (Ex. 23. 9). “L’étranger qui séjourne parmi vous sera pour vous comme l’Israélite de naissance, et tu l’aimeras comme toi-même ; car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte” (Lév. 19. 34). Dieu motive son commandement en rappelant à son peuple sa condition d’étranger en Égypte. Ce rappel aurait dû déterminer l’attitude des Israélites envers les étrangers. Mais ils en sont venus à se glorifier de leurs privilèges et à mépriser tous les non-Juifs.
    Jésus a eu plusieurs contacts personnels avec des étrangers : des Samaritains, des officiers romains, des Grecs venus à Jérusalem, une femme grecque d’origine syrophénicienne, etc. Lors de son passage dans la synagogue de Nazareth, le Seigneur relève que Naaman, un Syrien, et une veuve de Sarepta, dans le pays de Sidon (Luc 4. 25-27) ont reçu des bénédictions divines ; ce rappel a rempli de colère ses concitoyens.
    Avouons que la présence d’étrangers, ou de personnes d’ethnies différentes de la nôtre, peut nous interpeller ou même nous déranger. Ce n’est pas facile d’aborder des gens dont on ne connaît ni la langue ni les coutumes. Mais Dieu nous les a envoyés pour qu’ils entrent en contact avec l’Évangile, ce qui est parfois impossible dans leur pays.
    Ils ont souvent vécu des drames et ont fui leur patrie. Ils sont étrangers dans leur pays d’accueil. Nous pouvons leur montrer que nous avons conscience de leur situation difficile. Jésus, étranger chez les siens (Jean 1. 10, 11), les comprend et veut s’approcher d’eux, comme autrefois de la Samaritaine (Jean 4). Côtoyons-les donc pour leur parler de l’amour de Dieu et leur indiquer le chemin du salut. Chacun d’eux est précieux aux yeux du “Dieu Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité” (1 Tim. 2. 4).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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