Jeudi 14 Avril 2022

Et moi, je suis un ver et non un homme, l'opprobre des hommes et méprisé du peuple. Tout ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête : Recommande-toi à l'Éternel ! L'Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu'il l'aime ! Psaume 22. 7-9

Moqueries et paroles de défi (2) - Le Psaume 22 cité dans le Nouveau Testament

Que de moqueries endurées par celui qui souffre ! Sans défense, il subit la honte publique et le mépris. Ceux qui le voient se moquent de lui et secouent la tête par dérision. Ils provoquent même Dieu, qu'ils mettent au défi de le délivrer, puisqu'il "l'aime".

Sur la croix, des siècles plus tard, Jésus a été la cible des insultes, du mépris et des défis de ceux qui passaient. Hérode, avec ses troupes, l'a traité avec mépris et s'est moqué de lui ; les chefs "se moquaient de lui" ; "les soldats aussi se moquaient de lui" (Luc 23. 11, 35, 36). "L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait" (v. 39). Les outrages, le déshonneur public qu'il a connu ont brisé son coeur (Psaume 69. 19, 20).

Les moqueurs accomplissaient, à leur insu, ce que les prophètes avaient annoncé, alors que notre Seigneur priait en leur faveur : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font" (Luc 23. 34).

Á ces paroles de défi lancées à Dieu - "L'Éternel le sauvera, il le délivrera puisqu'il l'aime" (Matthieu 27. 43) - la réponse du Seigneur nous parvient comme un écho venant d'au-delà de la résurrection : "Il m'a sauvé, parce qu'il m'aime" (Psaume 18. 20). Christ n'a pas été délivré de l'heure de la mort : il est entré, il "souffrit la mort pour tous" (Hébreux 2. 9), il a été "à la poussière de la mort" (Psaume 22. 15). Mais il en est sorti vainqueur, "ressuscité des morts par la gloire du Père" (Romains 6. 4).

Source (La Bonne Semence)