• Marie de Magdala et le Seigneur ressuscité

    “Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait… Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ?” Jean 20. 11, 15

     

    Marie de Magdala a été libérée par Jésus des sept démons qui la possédaient (Marc 16. 9). Cela explique son profond attachement au Seigneur. Après sa mort, elle est écrasée par la douleur, aveuglée par sa souffrance. Son premier geste, le sabbat terminé, c’est d'aller au tombeau (Jean 20. 1). Elle veut rendre un dernier hommage à celui qui est enterré là. C’est la seule consolation qui lui reste.

    Quelle douleur quand elle découvre la pierre roulée et le tombeau vide ! Cela ajoute encore à sa peine. Même la présence de deux anges ne lui enlève pas la pensée de cette séparation qui la désespère. Elle n’a qu’une explication devant le tombeau vide : “On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis” (Jean 20. 13). Une seule chose peut la consoler : retrouver son Seigneur. C’est l’expérience qu’elle va vivre.

    Attentif à cette souffrance, Jésus est comme pressé d’y répondre : “Jésus apparut d’abord à Marie de Magdala” (Marc 16. 9). Car ce qui touche le cœur du Seigneur, c’est l’amour de Marie pour lui. Ayant perdu son Sauveur, il ne lui reste plus rien au monde. Son chagrin devant ce tombeau vide est immense et elle ne veut pas s’en éloigner. Jésus vient donc à cet endroit pour la rencontrer, la consoler et l’enseigner.

    Marie de Magdala est la première personne à rencontrer le Seigneur après sa résurrection. Il lui apprend alors comment vivre cette nouvelle relation spirituelle avec un Christ ressuscité, relation différente de celle qu’elle avait en l’accompagnant durant son ministère. Cela explique sa remarque : “Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père” (Jean 20. 17). Elle jouit de sa présence comme le feront ses disciples selon la promesse du Seigneur : “Voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle” (Matt. 28. 20).

    Cette circonstance rapportée par l’apôtre Jean est encourageante pour nous. Elle nous montre les soins du Seigneur envers les siens dans le temps de son absence. Nous y voyons le prix que le Seigneur attache à un racheté qui l’aime et qui cherche sa présence et sa communion.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Et pourtant, il vit !Jour n° 16 : Qui est au centre de nos prières ? »
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