• Le silence d'un coeur qui souffre

    Samedi 12 Novembre 2022

    Le silence d'un coeur qui souffre

    Il (Moïse) s'irrita contre Éléazar et Ithamar, les fils qui restaient à Aaron : Pourquoi n'avez-vous pas mangé la victime expiatoire dans le lieu saint ?... Aaron dit à Moïse : Ils ont offert aujourd'hui leur sacrifice d'expiation et leur holocauste devant l'Éternel. Après ce qui m'est arrivé, si j'avais mangé aujourd'hui la victime expiatoire, cela aurait-il plu à l'Éternel ? Moïse entendit et approuva ces paroles. Lévitique 10:16-20

    Quelle triste journée pour la famille d’Aaron ! À peine avaient-ils été consacrés pour exercer le sacerdoce devant l’Éternel que Nadab et Abihu, les deux fils aînés d’Aaron, périssent consumés par le feu divin, car ils ont offert quelque chose que l’Éternel n’avait pas expressément demandé. Qu’était exactement ce feu étranger ? Le texte ne le précise pas. Mais la leçon est claire : l’obéissance à ce que Dieu prescrit doit être scrupuleuse, en particulier pour tout ce qui concerne le culte qu’il attend.

    En raison de leur statut particulier de sacrificateurs, ni Aaron, ni les deux fils qui lui restent ne sont autorisés à pleurer les deux disparus. Ce sont leurs cousins qui se chargent de les enterrer. Aaron, lui, se tait (Lévitique 10:3).

    Mais la journée n’est pas finie qu’un nouvel incident se produit : les sacrificateurs auraient dû manger une partie du sacrifice pour le péché près de la tente de la rencontre ; or ils ne l’ont pas fait. Moïse se met en colère : d’une part il a peur qu’une nouvelle désobéissance entraîne un nouveau jugement de la part de Dieu, ce qui aurait fait périr la famille sacerdotale ; d’autre part, il est peut-être contrarié que son ordre n’ait pas été respecté (Lévitique 10:18).

    La réponse d’Aaron est empreinte d’une calme tristesse. Il répond à son frère qu’il lui est impossible de manger dans une telle circonstance de deuil. S’il n’avait pas pu pleurer ses fils comme il l’aurait souhaité, du moins peut-il renoncer volontairement à son privilège de sacrificateur et jeûner. Une obéissance formelle, sans un cœur engagé, n’aurait pas pu être approuvée par Dieu. Moïse comprend bien ses raisons et approuve la réserve de son frère.

    L’attitude d’Aaron nous donne une leçon utile. S’il demande qu’on lui obéisse, Dieu regarde d’abord à la droiture de nos mobiles. Une obéissance automatique à la lettre de ses commandements ne l’honore pas toujours. Tu veux la vérité dans l’être intérieur, dira David plus tard. Le silence d’un cœur souffrant vaut mieux que des paroles creuses.

    Source (Plaire au Seigneur)

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