Lundi 23 Août 2021

Le secret du caractère de Job

“Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n'attribua rien d'inapproprié à Dieu.” Job 1. 22

Si Dieu déclara que Job était le personnage le plus considérable de la région à l’Est de la Palestine, c’est qu’il méritait bien cette renommée ! Sa probité était légendaire, sa fortune colossale et ses propriétés immenses. Une légion de serviteurs était à son service et sa famille comptait dix enfants dont il était fier. Alors, comment ne pas se sentir très amer en perdant tout cela ? Et pourtant nous lisons qu’il ne pécha pas ni ne se révolta contre Dieu. Il affirma au contraire : “Nous acceptons le bien de la part de Dieu, et nous n'accepterions pas aussi le mal ?” (Job 2.10). Quel était donc le secret de son attitude ? Il tient à trois détails :

1- il acceptait que Dieu eût le droit de contrôler chaque aspect de sa vie. Après le passage de la tourmente sur son univers de bonheur tranquille, Job s’écria : “Même s'Il me tuait, je continuerai à espérer en Lui” (Job 13. 15). Il savait que le dessein de Dieu a toujours pour but le bien de ceux qui Lui appartiennent. Aussi pouvait-il affirmer : “Je reconnais que tout est possible pour Toi et que rien ne peut s'opposer à Tes projets” (Job 42. 2).

2- il était prêt à rechercher le sens ultime de ses souffrances. Écoutez : “Quand ma peau aura été détruite, en personne je contemplerai Dieu. C'est lui que je contemplerai, et Il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre. Au plus profond de moi, je n'en peux plus d'attendre” (Job 19. 26-27). Si vous perdez comme lui toutes les richesses que vous avez accumulées en ce monde, votre appréciation des choses de la vie ne peut que changer du tout au tout ! Job cessa de contempler les plaisirs éphémères d’ici-bas pour porter les yeux sur un avenir lointain où les souffrances et les pleurs seraient abolis. Ce changement de perspective allait lui permettre de supporter, sans se révolter, les circonstances les plus difficiles.

3- il reconnaissait être incapable de comprendre toutes les actions de Dieu. Au lieu de se sentir obligé d’analyser chaque situation et de se forger une raison pour l’expliquer, Job eut le courage de dire à Dieu : “J'ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne connaissais pas. Écoute-moi et je parlerai ! Je t'interrogerai et tu me renseignerais. Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon oeil t'a vu” (Job 42. 3-5). Voir Dieu à travers les pires circonstances, tel était le secret de Job !

Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)