• Le fond et la forme

    Dimanche 29 Août 2021

    Le fond et la forme

    Recherche la justice, la foi, l'amour, la paix avec ceux qui font appel au Seigneur d'un coeur pur. Repousse les spéculations folles et stupides, sachant qu'elles font naître des conflits. Or, il ne faut pas qu'un serviteur du Seigneur ait des conflits. Il doit au contraire être plein de bienveillance envers tous, capable d'enseigner et de supporter l'opposition. Il doit corriger avec douceur les adversaires : peut-être Dieu leur donnera-t-il de changer d'attitude pour connaître la vérité. 2 Timothée 2:22-25

    Souvent, on parle de la saine doctrine telle que la Parole nous la présente, comme étant le «fond». Cette saine doctrine porte sur Dieu, Jésus-Christ le Fils de Dieu, le Saint-Esprit, la nature de l’homme devant Dieu, le salut par la foi, l’espérance chrétienne, l’Église, les prophéties, etc. Sur tous ces points, il est bien évident que l’homme ne peut se fier à son intuition ou à son imagination. Il doit s’en rapporter uniquement à ce que Dieu a bien voulu révéler dans sa Parole. Connaître ces points et les garder est, on le comprend, le plus important.

    Quant à la «forme», on l’assimile à la façon de maintenir ou de faire triompher ces aspects de la vérité. La forme serait secondaire, dit-on, en regard du fond. Cette appréciation conduit, dans les cas extrêmes, à utiliser des moyens tout à fait répréhensibles : pressions de toute nature, injustices ou calomnies... pour défendre ce qui pourrait apparaître comme une bonne cause. Ces méthodes ne peuvent que produire de l’amertume, des dissensions et des désordres graves entre croyants. L’histoire de l’Église ne manque pas d’exemples de ce type.

    Ne tombons pas dans ce piège, car la défense de la saine doctrine ne doit pas se faire en utilisant des moyens que Dieu ne peut pas approuver. Nous oublierions facilement que la vérité c’est Christ (Jean 14:6) et qu’on ne peut pas la dissocier de Celui qui l’incarne. On ne peut défendre la vérité qu’en manifestant les caractères de grâce, de patience, d’humilité et de justice qui ont été ceux du Seigneur Jésus. Lui-même en a donné l’exemple quand il s’est mis aux pieds de ses disciples pour les débarrasser de la souillure contractée dans le chemin (Jean 13:1-17).

    Alors la «forme» prend toute son importance et on ne peut pas la qualifier de secondaire. Ne perdons jamais de vue Celui qui, en toutes choses, reste le parfait modèle.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Être paisible devant DieuMon Fils bien-aimé »
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