Lundi 19 mars 2018

Texte Biblique : Psaume 4/7

La soif du bonheur (1).

"Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ?"

Jean-Jacques Rousseau a dit : ‘’La soif du bonheur ne s’éteint pas dans le cœur" ; par contre le récit à propos de Jésus et de la femme Samaritaine nous montre que cette soif peut s’éteindre. "Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire" (Jean 4/10).

Dans son entretien avec elle, Jésus passe de la soif physique à la soif spirituelle, car il sait que le plus grand besoin de l’homme, quel qu'il soit, est un besoin de l’âme, refoulé au plus profond de son être : "Dieu a mis dans le cœur de l’homme, la pensée de l’éternité" (Ecclésiaste 3/11). Cette pensée est dans le cœur de chaque être humain ! C’est ce qui a fait dire à Blaise Pascal : "Dans le cœur de tout homme, il y a un vide en forme de Dieu".

N’avez-vous jamais entendu quelqu'un poser cette question : "Pourquoi est-ce que je ressens ce vide dans mon cœur ?" Ce vide qui nous étreint pourra être rempli de mille et une manières, mais s’il n’est pas rempli de Dieu, nous ne serons jamais comblés. Comment voulez-vous qu’un litre d’eau puisse remplir une cuve d’une tonne ? Certaines personnes pensent, par exemple, que c’est en accumulant les biens matériels qu’elles vont atteindre ce bonheur. Malheureusement, ce qui est matériel ne peut pas combler notre besoin spirituel.

La femme Samaritaine ne comprenais pas ce que Jésus voulait dire : "Mais, Seigneur, tu n’as rien pour puiser…" (v.11). Jésus n’avait en effet rien pour puiser parce qu’il était et il est encore lui-même la source, la source de tout : de la joie, de la paix, de l’amour… et donc du bonheur ! L’eau qui désaltère, c’est lui !

David BOUYOU

Source (Trésors Quotidiens)