Dimanche 24 Novembre 2024

"Allez à Joseph"

Tout le pays d'Égypte eut faim, et le peuple cria au Pharaon pour du pain ; et le Pharaon dit à tous les Égyptiens : Allez à Joseph ; faites ce qu'il vous dira. Genèse 41. 55 Version Darby

Assoiffé ? Affamé ? fatigué ? Chargé ? Jésus nous invite à venir à lui.

Malgré la fertilité de ses terres, les récoltes d'Égypte sont anéanties. Les vents brûlants du désert ont eut raison de la fécondité du pays : la famine sévit. Dans sa détresse, le peuple crie sa misère au Pharaon et réclame du pain.

En dépit de l'étendue de la catastrophe, le Pharaon n'est pas pris au dépourvu : Joseph, établi surintendant des greniers royaux et ministre d'État, dispose d'assez de ressources pour sauver la vie du peuple. Il suffit d'aller à lui, puis de faire ce qu'il dit. Cette scène annonce Jésus lorsqu'il se révèle comme "le pain de vie" qui donne la vie éternelle en faveur du monde entier : quiconque vient à lui et croit en lui vivra éternellement (lire Jean 6. 33-40).

Cet épisode de la vie des Égyptiens peut s'appliquer aussi à la vie d'un chrétien éprouvé par les soucis, les chagrins, la maladie, la solitude, les échecs ; les motifs de découragement sont nombreux. Et comme "le coeur connaît sa propre amertume" (Proverbes 14. 10), ce chrétien peut souffrir aussi de l'incompréhension ou du manque de compassion de ses frères et soeurs. Vers qui aller ? Que faire ? Laissons le Seigneur répondre : "Venez à moi, vous tous qui [...] chargés, et moi, je vous donnerai du repos" (Matthieu 11. 28). D'abord, aller à lui est la première démarche. Ensuite, le croire lorsqu'il se révèle comme le "pain de vie" (Jean 6. 35, 51). Jésus seul peut nourrir la foi du chrétien, satisfaire les besoins essentiels de son âme en lui redonnant vigueur et croissance.

« Se nourrir de Christ » est peut-être une image dont on a abusé, mais elle traduit réellement cette ressource fondamentale que le Seigneur met à notre disposition. Écoutons-le parler aux foules, à ses disciples ou à ceux qui l'accueillent ; regardons-le agir auprès des pauvres, des infirmes ; et enfin réalisons le bénéfice infini de l'oeuvre de la croix.

N'y a-t-il pas de quoi apaiser et satisfaire l'âme la plus affamée ?

Source (Plaire au Seigneur)