• La richesse peut coûter cher

    "L'Éternel est vivant, si je ne cours après [Naaman], et si je ne prend de lui quelques chose !" 2 Rois 5. 20

     

    "L'Éternel est vivant... que je ne le prendrai pas", telle est la réponse qu'Élisée donne à Naaman le pressant d'accepter un présent en reconnaissance d'avoir été délivré de la lèpre. En prenant à témoin l'Éternel, auteur de la guérison du lépreux, Élisée proclame ainsi que la grâce de Dieu est "sans argent et sans prix" (Es. 55. 1). En revanche, si Guéhazi, serviteur d'Élisée, convoitant les richesses de Naaman, use de la même expression, c'est dans un tout autre but. C'est pour jurer qu'il est prêt à tout pour empocher à son profit le don auquel le prophète a renoncé. À la gravité d'invoquer l'Éternel en vain, il ajoute des mensonges effrontés par trois fois, impliquant même Élisée dans sa tromperie. Ces chutes successives, de mal en pis, lui vaudrons finalement d'être frappé de la lèpre "lui et sa semence pour toujours". C'est cher payer une escroquerie !

    La Bible définie la cupidité comme "une idolâtrie" (Col. 3. 5) et les sommes d'énergies dépensées chaque jour par des millions d'individus pour s'enrichir à tout prix sont là pour le prouver. Les dérives liées à l'amour de l'argent, la tromperie des richesses dénoncées entre autre dans le livre des Proverbes et de l'Ecclésiaste, et par le Seigneur lui-même, n'ont aucun effet sur l'homme incroyant (Prov. 23. 4 ; Ecc. 5. 20 ; Luc 16. 13).
    Elles peuvent même atteindre le chrétien s'il n'y prend pas garde. Le temps qu'il faut investir pour accroitre ses revenus, la concentration constante pour les gérer et l'estimation des risques échappant à notre influence sont incompatibles avec la paix que le Seigneur nous a acquise et que nous sommes appelés à répandre autour de nous.
    Ce sont deux mondes opposés tant dans leur nature que dans leur but.
    Dans l'un, celui de Guéhazi, l'avidité crée la hâte et l'immoralité : "Celui qui a hâte de s'enrichir ne demeurera pas innocent" (Prov. 28. 20) ; "C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : pour s'y être livrés, certains se sont égarés de la foi" (1 Tim. 6. 10). Dans l'autre, celui du chrétien règne la paix et la confiance : "Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m'est nécessaire" (Prov. 30. 8). "Votre Père sait de quoi vous avez besoin" (Matt. 6. 8).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
    « Prisonnière de la drogueTout va bien ! »
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