Jeudi 9 Novembre 2023

"Que le juste [...] me châtie, c'est de l'huile sur ma tête ; ma tête ne se détournera pas." Psaume 141. 5

"Celui qui a égard à la répréhension devient avisé." Proverbes 15. 5 Version Darby

La répréhension... mais comment ?

L'exemple qui suit illustre la nécessité préalable à toute intervention.

Hudson Taylor, ce géant de la foi qui ouvrit au XIXe siècle la Chine à l'Évangile, avait relevé chez un de ses collaborateurs une mauvaise perception des principes divins. Après plusieurs jours de prière, il convoque ce frère, puis, lorsqu'il arrive, lui demande, pour pouvoir prier davantage, de patienter encore un peu avant l'entretien prévu. Dès le début de la rencontre, le collaborateur déclare : « M. Taylor, je dois vous faire savoir tout de suite que je vois maintenant les choses autrement : c'est vous qui avez raison ! » Dieu avait répondu aux prière d'Hudson Taylor qui n'eut à prononcer que cette seule phrase : « Dieu en soit remercié ».

La prière nous conduit aussi à donner une forme appropriée à notre intervention, quand aux trois points suivants :

- Les personnes : nous connaissons par coeur la prescription du Seigneur : "Va et reprend-le, entre toi et lui seul" (Matthieu 18. 15), et pourtant ne nous arrive-t-il pas souvent de confier à qui veut l'entendre ce que nous avons remarqué chez l'un ou l'autre de nos frères ?

- Le moment : "Une parole dite à propos est agréable" (Proverbes 15. 23 Version Segond 21). Le Seigneur lui-même disait aux disciples qu'il n'étaient pas en mesure d'entendre tout ce qu'il avait à leur dire. Conduits par le Saint-Esprit, nous saisirons le moment favorable, pour dire ce que nous avons à dire. N'attendons pas passivement une occasion qui viendrait sous la forme que nous souhaiterions : ayons le courage de saisir celle que le Seigneur place devant nous.

- La manière : que le sel ne manque pas dans nos paroles afin de leur donner de la saveur et qu'elles ne soient pas comme une pâte inconsistante et inopérante. Toutefois soyons modérés, en sorte que notre intervention soit acceptée. En effet, le sel n'est qu'un assaisonnement et nos paroles doivent être dans un esprit de grâce (Colossiens 4. 6). Et puis, pour laver les pieds, mieux vaut ne pas prendre de l'eau bouillante !

De notre côté, acceptons aussi avec reconnaissance ce que quelqu'un peut avoir à nous dire : cela peut être un message du Seigneur par le Saint-Esprit.

Source (Plaire au Seigneur)