• La grâce souveraine

    Mercredi 7 Décembre 2022

    La grâce souveraine

    L’Éternel avait dit à Abram : Va-t’en de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Genèse 12:1

    Pourquoi Dieu s’est-il penché vers cette famille qui servait d’autres dieux (Josué 24:2) et s’est-il adressé à l’un de ses membres, Abraham, en vue de le bénir surabondamment ? La seule explication, c’est celle-ci : la bonté de Dieu s’est manifestée en faisant souverainement grâce à quelqu’un qui méritait le jugement et non la bénédiction.

    Cette apparition du Dieu de gloire (Actes 7:2) marquera toute la vie d’Abraham qui comprend sa petitesse en face de la majesté divine. Il manquera parfois de hardiesse dans sa foi, mais il ne manifestera jamais ces sentiments de propre justice qui auraient pu naître, par exemple, de la conscience d’être obéissant à Dieu. Il appréciait à sa juste valeur la grâce qui lui avait été faite et qui le soutenait dans son long pèlerinage.

    Comme Abraham, qui est appelé le père de tous ceux qui croient (Romains 4:11), le croyant d’aujourd’hui sait qu’il ne mérite nullement la faveur de Dieu dans laquelle il se trouve après avoir cru en Jésus. Le pardon de ses péchés, la réception de la vie divine, la présence du Saint-Esprit en lui, tout cela vient de la pure grâce de Dieu.

    Pourtant, nous sommes toujours enclins à penser que manifester du zèle, ou tout simplement de l’intérêt pour les choses de Dieu, va attirer sur nous un sourire particulier de la grâce de Dieu, nous faire bénéficier d’une faveur spéciale. Chassons vite un tel raisonnement chaque fois qu’il surgit dans nos pensées.

    Lorsque le mal ou le laisser-aller progressent dans notre environnement chrétien, nous sommes aussi tentés de les contenir en dressant des commandements comme des digues. Le résultat est toujours désastreux. C’est pourquoi, dans un contexte semblable, Paul exhorte Timothée, et nous avec lui, à se fortifier dans la grâce qui est dans le Christ Jésus (2 Timothée 2:1).

    Seule la jouissance de la grâce, à laquelle nous devons absolument tout, peut nous amener à prendre conscience de l’amour de Dieu, à l’adorer et à le servir en retour de cet amour.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Désolé Dieu, mon agenda est complet !Á la dérive »
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