Dimanche 10 Avril 2022

Le lendemain, une foule nombreuse de gens, venu à la fête ayant entendus dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël ! Jean 12. 12, 13

L'entrée du roi à Jérusalem

Dans l'Antiquité, lorsqu'un roi victorieux revenait dans sa capitale, il entrait monté sur un cheval de guerre, et revêtu d'une armure de parade. Lorsque Jésus, le divin Roi, est arrivé à Jérusalem, il était assis sur un ânon. L'ânon avait été emprunté, comme l'avait été le premier berceau de Jésus : une mangeoire (Luc 2. 16).

Pour s'adresser à une foule depuis la berge d'un lac, Jésus emprunte une barque (Luc 5. 1-3). Plus tard, il nourrit miraculeusement cette foule avec le déjeuner fourni par un enfant (Jean 6. 9-11). Ne possédant rien sur la terre, le Créateur de toute chose poursuit son chemin, plein de compassion pour chacun. Il visite villes et villages, enseigne et fait du bien partout.

Sa réputation grandit. Lorsqu'on apprend qu'il va entrer dans Jérusalem, l'excitation est extrême. Des foules sont venues de loin pour la fête de Pâque et Jésus est entouré de pèlerins. Certains étendent leurs vêtements sur la route, d'autres y déposent des rameaux. Quand Jésus passe, la foule s'écrie : "Hosanna", c'est-à-dire "sauve maintenant".

Jésus avait jusqu'alors rejeté toute tentative d'être fait roi, mais ici il demande un ânon pour entrer dans la ville : il montre qu'il est bien le Roi annoncé (Zacharie 9. 9).

Pourtant l'acclamation se transformera vite en hostilité. Quelques jours plus tard, Jésus sera rejeté et crucifié. Mais il ressuscite puis monte au ciel. En suivant son chemin d'humilité, il s'est abaissé jusqu'à mourir sur une croix pour être le Sauveur du monde, le Sauveur de tous ceux qui se confient en lui.

Source (La Bonne Semence)