• Fables ou histoire vraie ?

    Samedi 18 Mars 2023

    "Ce n'est pas en suivant des fables habilement conçues que nous avons fait connaître la puissante venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c'est après avoir vu sa majesté de nos propres yeux." 2 Pierre 1. 16

    Fables ou histoire vraie ?

    On entend parfois des paroles incrédules : « La foi chrétienne ? Une religion comme les autres ! Bien sûr, Jésus a vraiment existé, mais il était un homme comme les autres. Et la Bible est pleine de fables, de récits fantastiques, qui expriment parfois des vérités générales, mais de là à croire que tout ça s'est réellement passé... » Même si ce n'est pas dit aussi crûment, telle est l'opinion regrettable de nombreux de nos contemporains sur Jésus et sur la Bible. L'apôtre Pierre a pris les devants, il y a presque 2000 ans, pour tordre le cou à ces idées. Il affirme avec force ce que lui-même a vu. Et parmi les nombreux épisodes de la vie de son Seigneur qu'il a partagés, il choisit paradoxalement celui qui se rapprocherait le plus d'un récit fabuleux : la transfiguration ! Cette scène est en effet un peu mystérieuse : Jésus monte sur une haute montagne, accompagné de trois disciples : là-haut, son apparence devient "d'une blancheur éclatante" (Luc 9. 29). Il discute avec deux des plus hauts personnages de l'Ancien Testament, avant qu'une voix se fasse entendre pour proclamer qu'il est le Fils bien-aimé de Dieu ! C'est vraiment une scène des Évangiles qui dépasse l'entendement humain.

    Et pourtant, Pierre l'a vécue et, plus de 30 ans après, le souvenir lui en reste, net et précis. La foi chrétienne a comme caractéristique unique d'être indissociable de la manifestation réelle de Dieu dans l'histoire, à un moment choisi par lui. Elle n'est pas une simple expérience religieuse, une émotion, un concept, un récit symbolique : Dieu s'est incarné dans le temps. Aussi pouvons-nous avoir une pleine assurance dans les récits bibliques, même si l'incarnation reste un grand mystère (1 Timothée 3. 16).

    Pierre relie aussi cette expérience à "la puissante venue de notre Seigneur Jésus-Christ" : la transfiguration anticipait la venue en gloire de Jésus. Cet événement est encore futur, mais il se réalisera aussi certainement que sa première venue. Quoi qu'en disent les "moqueurs" (2 Pierre 3. 3), le Seigneur va revenue avec puissance et nous savons que c'est pour sa gloire : "Il faut qu'il règne" (1 Corinthiens 15. 25).

    Source (Plaire au Seigneur)

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