• Être désolé ne suffit pas !

    Lundi 14 Décembre

    “Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché ma faute. J'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel, et tu as pardonné mon péché.” Psaume 32. 5

    Être désolé ne suffit pas !

    Dans une série télévisée aux multiples saisons et aux épisodes à rebondissements, une des répliques le plus souvent entendues, venant successivement de chaque acteur en fonction des situations, est : “Je suis désolé(e)”. Trahisons, manipulations, coups tordus, vengeances, jalousies… entrainent les personnages cyniques à se blesser et à s’abattre mutuellement. Puis on passe à l’intrigue suivante grâce à un “je suis désolé !” Il y a, dans cette expression, à la fois une espèce de reconnaissance des sales coups portés avec une superficialité déconcertante, et une façon facile de tourner la page. Or, si la fiction n’est qu’un jeu d’écriture de scénaristes machiavéliques, nous trouvons cette ambiance dans notre monde sans pitié. On ne se repent pas de ses erreurs, involontaires ou calculées, on est désolé ! Dès lors, il faut accepter les choses telles qu’elles sont. Cependant, selon la Bible, la repentance implique autre chose : la reconnaissance d’une erreur entraîne à la fois une confession, une réparation et une conversion – autrement dit, un changement radical. Hélas, bien des croyants vivent des repentances superficielles ; “je suis désolé !” Une certaine psychologie chrétienne cherche également à dégonfler les culpabilités qui seraient trop négatives pour qu’une reconstruction soit possible. Le mal qui ne l’est plus dans le monde l’est de moins en moins dans l’Église. Les balances qui pèsent les fautes sont faussées à leur tour. On remédie au malaise spirituel par un diagnostic incomplet, et on pense guérir le cancer avec de l’aspirine. Le lecteur attentif de la Bible et le croyant authentique savent que la repentance est douloureuse non à cause de l’importance de la faute commise, mais du mal que nos fautes font à Dieu Lui-même. Chaque désobéissance blesse Dieu. La superficialité de nos confessions murmurées par un “je suis désolé” ajoute du sel sur cette blessure.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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