• Errance humaine et direction divine

    “Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.” Genèse 3. 4, 5

    “L’Éternel dit à Caïn… tu seras errant et vagabond sur la terre.” Genèse 4. 12

    “Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie.” Jean 14. 6

     

    Dès la Genèse, le livre des commencements, nous découvrons la dérive spirituelle de l’homme. Créé par Dieu pour vivre dans sa proximité, il choisit l’indépendance et convoite ce titre de dieu que lui fait miroiter Satan. Abandonnant son statut de créature dépendante, il doit alors assumer seul sa vie. Caïn, le premier fils de nos premiers parents, tue son frère ; il devient errant et vagabond sur la terre. L’humanité s’enfonce de plus en plus dans le mal, jusqu’à ce que Dieu déclare que “l’imagination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse” (Gen. 8. 21). Cette créature intelligente est manifestement tournée vers le mal, “il n’y a point de juste, non, pas même un seul” (Rom. 3. 10). Triste constat ! Mais l’histoire continue et la dérive spirituelle et morale s’accentue. Aussi pendant la longue histoire humaine faite d’errements et de catastrophes, Dieu est maintes fois intervenu par la voix des prophètes pour montrer aux hommes leur égarement et leur indiquer le chemin qui mène à lui.

    Ainsi, au moment choisi par lui, Dieu vient, par un effort ultime, nous révéler dans la personne de son Fils la direction à suivre. Jésus, cet homme dérangeant et attachant, sillonne alors les sentiers de notre terre marquée par nos péchés. Le chemin lumineux tracé par Jésus contraste avec celui, obscur, fermé et solitaire de l’homme incrédule. Il a une étonnante autorité, celle de Dieu lui-même, et déclare à ceux qui peinent, qui tâtonnent dans la nuit spirituelle et qui en prennent conscience : “Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8. 12).

    Celui qui se reconnaît incapable d’assumer sa vie sans Dieu découvre en Jésus, par la nouvelle naissance, le chemin de lumière que le Fils de Dieu a tracé pour lui.

    Si des épreuves jalonnent encore ce chemin nouveau, elles sont alors vécues dans la compagnie de Jésus. L’espérance illumine la vie. Même mourir est un gain : c’est la fin du chemin de la terre, c’est être avec Jésus pour toujours.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « "Une merveilleuse aubaine"Rien n'est impossible à Dieu »
    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :