• Écouter avec son cœur

    “Les restants, qui sont demeurés de reste de la captivité, là, dans la province, sont dans une grande misère et dans l’opprobre, et la muraille de Jérusalem est en ruine et ses portes sont brûlées par le feu. Et lorsque j’entendis ces paroles, je m’assis et je pleurai ; et je menai deuil plusieurs jours, et je jeûnai, et je priai le Dieu des cieux.” Néhémie 1. 3, 4

     

    Néhémie fait partie des déportés Juifs forcés de quitter Jérusalem pour vivre à Suse, capitale du royaume d’Artaxerxès. Mais il bénéficie d’une situation plus enviable que celle de ses compagnons d’infortune ; en effet, il est échanson du roi, poste prestigieux et enviable à l’époque.

    Pourtant ses pensées s’envolent souvent vers la ville bien-aimée de ses origines. Il reçoit de tristes nouvelles de Jérusalem détruite et de ses habitants dispersés, son cœur fond. C’était pourtant le lieu choisi par Dieu pour y faire habiter son nom ! Il aurait pu se réjouir de sa propre situation, en remercier Dieu et en rester là. Sans doute, rend-il grâce à Dieu de lui avoir donné une telle position, mais il possède aussi un cœur qui écoute et qui est sensible aux autres. Il reçoit cette information non seulement avec son intellect, mais aussi avec son cœur, un cœur qui écoute et se laisse toucher. Il est ému de compassion envers ceux qui sont restés à Jérusalem et son cœur pleure. Mais Néhémie ne fait pas que cela, il s’adresse à Dieu et agit pour venir au secours de la ville et de ses habitants.

    Nous pouvons nous demander si nous savons écouter avec notre cœur et avoir une sensibilité comparable à celle de Néhémie. Dieu attend de ses enfants qu’ils ne restent pas centrés sur leurs propres problèmes, mais qu’ils s’ouvrent à ceux des autres, qu’ils portent leurs propres souffrances, mais aussi celles des autres : d’ailleurs quand on porte la souffrance des autres, on oublie un peu la sienne !

    Jésus fut ému de compassion envers un lépreux (Marc 1. 41), une foule (Marc 6. 34) ou encore envers une veuve marchant derrière la civière qui emmenait son unique enfant (Luc 7. 13) ; il pleura au tombeau de Lazare (Jean 11. 35). La sensibilité du cœur du Seigneur ne nous émeut-elle pas ?

    Que Dieu nous donne des cœurs qui pleurent sur les misères de ceux qui nous entourent ; même sur celles des personnes qui nous font souffrir. Mon Dieu, donne-moi d’être sensible et d’écouter avec mon cœur !

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Jésus veut être notre meilleur ami !Aller plus loin avec Dieu ? »
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