Ne trouvez-vous pas que ces lignes écrites il y a vingt-huit siècles restent d’une grande actualité ? On peut en effet utiliser la même description pour l’esprit du monde qui nous entoure. Quel contraste entre les « affaires » qui défraient la chronique avec la disposition intérieure d’un chrétien fidèle !

Les hommes “tournent leurs regards” vers ce qui se voit et les média cherchent à les rassasier. D’ailleurs, sous l’influence de Satan, Ève a commencé par regarder le fruit défendu, avant de le convoiter et enfin de le cueillir. Par contraste, l’homme pieux tend son oreille pour écouter la voix de Dieu, attentif à sa Parole afin de vivre selon la pensée divine.

L’homme moderne se veut indépendant, libéré de tout ; ce qui lui importe, c’est “son propre chemin”. En revanche, le chrétien demande à Dieu : “Seigneur, enseigne-moi ton chemin” (Ps. 27. 11 ; 86. 11).

Le vin est le symbole de la joie terrestre. La morale de l’homme moderne, c’est faire de son plaisir le but de la vie. Mais le chrétien se réjouit parce que son nom est écrit pour toujours dans les cieux et qu’il est uni à Christ ressuscité ; ce Christ qui, depuis son ascension, siège à la droite de Dieu. En Lui, il y a plénitude de joie. Aujourd’hui, c’est par la foi que nous le considérons, mais bientôt nous le verrons de nos propres yeux et notre joie sera “ineffable et glorieuse” (1 Pi. 1. 8).

Aujourd’hui comme jadis, des dirigeants, indifférents aux besoins du peuple qu’ils sont censés diriger, saoulent leurs électeurs de promesses fallacieuses pour assouvir leur soif de pouvoir. En revanche, dans le royaume de Dieu, les premiers ne sont pas ceux qui imposent leur autorité aux autres, mais ceux qui se mettent humblement au service d’autrui (Luc 22. 25).

Malgré les leçons d’une histoire vieille de plusieurs milliers d’années, beaucoup d’hommes croient encore que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. En revanche, le chrétien, instruit par la Bible, sait que le monde va vers des jugements terribles ; mais il attend le retour du Seigneur qui l’introduira dans le ciel où tout est, “de beaucoup, meilleur” (Phil. 1. 23).

 

Source (Plaire au Seigneur)