“À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi… la puissance et la force sont en ta main.” 1 Chroniques 29. 11, 12

Anastasius Kircher (1602-1680) est l’un des scientifiques les plus importants de l’époque baroque. Les quelque trente-neuf livres qu’il a écrits touchent les mathématiques, l'astronomie, la musique, l’acoustique, l’archéologie, la chimie, l'optique, la médecine, sans parler des langues orientales, etc.

Ce génie encyclopédique était appelé le « Maître des cent savoirs ». Kircher avait un ami qui niait l’existence d’un Être suprême. Pour le convaincre de son erreur, il imagina un stratagème. Sachant que son ami allait lui rendre visite, il se procura un très beau globe céleste qu’il plaça dans un endroit qui ne pouvait échapper à l’attention de ce dernier. En effet, son ami saisit la première occasion pour lui demander d’où venait ce magnifique globe représentant la voûte étoilée et à qui il appartenait.

– Il ne m’appartient pas, répondit Kircher, et personne ne l’a fabriqué, il est là par pure chance !

– C’est impossible, répliqua son ami, à coup sûr tu plaisantes ! Persistant dans son affirmation, Kircher saisit l’occasion pour le raisonner quant à ses principes athées.

– Tu ne veux pas croire, lui dit-il, que ce petit objet est un produit du hasard. Et pourtant tu soutiens que les corps célestes, dont il n’est qu’une pâle et minuscule représentation, sont venus à l’existence d’une manière désordonnée et sans dessein. Comme Kircher poursuivait son raisonnement, son ami, d’abord confondu, fut convaincu finalement qu’il est absurde de nier l’existence d’un Dieu (adapté de The Saturday Magazine N° 220, 1835).

“Des pommes d’or incrustées d’argent, c’est la parole dite à propos” (Prov. 25. 11). Quel émerveillement quand la lumière de la parole divine perce le voile de la raison humaine ! Même la splendeur de l’univers disparaît devant celle de son Créateur.

Source (Plaire au Seigneur)