• Jeudi 8 Juillet 2021

    Distinguez où va votre foi !

    “Enlevez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous.” Genèse 35. 2

    La Bible ne raconte pas seulement les actes glorieux et généreux des héros qui remplissent ses pages. Elle nous propose aussi le portrait d’hommes et de femmes peu sympathiques. Laban, dans la Genèse, est vraiment un personnage fourbe et si Jacob, qui le côtoie longtemps, est souvent présenté comme “trompeur”, Laban mérite le même adjectif. Abraham envoie son serviteur en Mésopotamie pour y trouver une femme pour Isaac, son fils. Lorsque le serviteur rencontre Rebecca, il discerne en elle l’épouse idéale et lui offre aussitôt quelques bijoux. Lorsque Rebecca rentre chez elle ainsi parée, son frère Laban s’empresse d’aller à la rencontre du serviteur. “Il avait vu les anneaux et les bracelets aux mains de sa sœur.” Ainsi la Bible donne un indice sur le caractère de l’homme. La suite de l’histoire est de la même eau. Une génération plus tard, Laban exploite son neveu Jacob, le trompe à plusieurs reprises, change plusieurs fois son salaire pour gagner plus. Lorsque Jacob quitte son oncle en emmenant ses deux épouses, Léa et Rachel (filles de Laban), ces dernières se lamentent : “Avons-nous encore une part et un héritage chez notre père ? Ne sommes-nous pas considérées par lui comme des étrangères, puisqu'il nous a vendues et à même mangé notre argent ?” (Genèse 31.14,15). Avide d’argent , Laban a choisi son dieu. Pourtant, il a été témoin des actions du Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob. Il L’a même entendu directement lui intimer l’ordre de ne plus tourmenter son gendre. Mais, comme beaucoup de nos contemporains, il jongle entre le dieu de l’argent et celui de la Bible. Il sert l’un tout en connaissant l’autre. Peut-être croit-il que jouer sur les deux tableaux n’est pas interdit. C’est là qu’il se trompe. Jésus est clair à ce sujet : “Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second” (Matthieu 6. 24). Vous devez également distinguer où va votre foi. Jacob, victime de Laban, sait de quoi il parle lorsqu’il dit aux gens de sa maison : “Enlevez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous.”

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Mercredi 7 Juillet 2021

    Un titre ou un témoignage ? Qu'est-ce qui compte le plus ?

    “Le souvenir du juste est en bénédiction.” Proverbes 10. 7

    La Bible qualifie Barnabas “d’homme bon… plein de foi” (Actes 11. 24) bien qu’à l’inverse de Paul, il n’ait rien fait d’extraordinaire susceptible de le mettre en avant. Il n’est mentionné que 3 fois dans le livre des Actes :

    1- Pour avoir vendu sa terre afin d’aider à financer l’œuvre de Dieu.

    2- Pour s’être porté garant auprès des chrétiens de Jérusalem de la conversion de Paul.

    3- Pour avoir défendu Jean-Marc et lui avoir donné une seconde chance.

    Au cours de sa vie Barnabas n’ajouta pas beaucoup de titres à son nom, mais les bons témoignages ne lui firent jamais défaut ! La Bible dit : “Le souvenir du juste est en bénédiction” parce qu’aux yeux de Dieu ce n’est pas ce que la société considère comme important qui l’est véritablement. Lors d’une remise de récompenses dans une université, un pasteur se leva pour affirmer : “Vous n’y pensez pas en ce moment, mais vous allez tous mourir un jour ou l’autre. Quand vous serez étendu dans votre cercueil, les gens venus à vos obsèques se mettront-ils à réciter la liste de tous les diplômes que vous avez obtenus au cours de votre vie, ou plutôt se souviendront-ils des bénédictions dont vous avez enrichi leur vie ? Laisserez-vous le souvenir de l’impact que vous aurez eu sur votre entourage et de l’importance de votre position dans la vie, ou est-ce que les gens pleureront plutôt la perte du meilleur ami qu’ils aient jamais eu ?” Les titres, c’est bien, mais s’il vous fallait choisir entre un titre et un bon témoignage, choisissez le bon témoignage ! Pharaon possédait un titre, Moïse jouissait d’un bon témoignage. Nabuchodonosor avait un titre, mais Daniel bénéficiait d’un bon témoignage. Jézabel avait le titre de reine, mais Elie jouissait d’un bon témoignage. Pilate possédait un titre prestigieux, mais Jésus bénéficiait d’un témoignage riche en Sa faveur. Nous n’avons qu’une vie à notre disposition, puis après viendra l’éternité, où seules les actions que nous avons effectuées pour Sa gloire demeureront intactes !

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Mardi 6 Juillet 2021

    Quelle saison vivez-vous aujourd'hui ?

    “Soyez prêt en toute saison, qu’elle soit bonne ou mauvaise...” 2 Timothée 4. 2

    Notre vie traverse bien des saisons et chacune a un début et une fin. La diversité est ainsi le secret qui garantit la longévité ! Si vous n’arrivez pas à comprendre cette vérité, vous risquez de perdre de vue le but qui devrait animer toute votre vie. En effet une fois que vous serez arrivé au terme de l’étape de votre vie que vous venez de traverser (la saison passée) vous n’aurez plus rien pour vous encourager à aller de l’avant et aborder la nouvelle étape (la saison prochaine). Cette idée de succession des saisons se retrouve en agriculture : les fermiers intelligents savent alterner leurs récoltes, afin de ne pas trop appauvrir leurs champs. Ils plantent du blé dans le premier et des pommes de terre dans le second. Lorsque la saison du blé est terminée, ils labourent ce champ et le laissent se reposer. Puis ils font de même avec le champ de pommes de terre. Au printemps suivant ils font l’inverse et ainsi de suite d’année en année. Quand Paul a dit à Timothée : “Sois prêt en toute saison, qu’elle soit favorable ou non...” il voulait l’encourager à élargir son horizon spirituel. En ce qui concernait ce jeune homme, il devait apprendre qu’il y a un temps approprié pour corriger et réprimander les gens et un autre temps pour les encourager et les soutenir (Relisez 2 Timothée 4. 25). Savoir déterminer le bon moment pour chaque action est important. Le psalmiste a comparé l’homme qui jouit des bénédictions divines à “un arbre qui… donne son fruit en sa saison..” (Psaume 1. 3). Si vous souhaitez réussir dans la mission que Dieu vous a confiée, vous devez apprendre à reconnaître quelle saison vous êtes en train de traverser ! Et vous devez aussi comprendre qu’aux yeux de Dieu le plus important n’est pas la hauteur de vos branches, mais la profondeur de vos racines. Il s’intéresse davantage à la qualité qu’à la quantité. Voilà pourquoi Il utilise vos difficultés pour créer dans votre âme le terrain favorable à la production de fruits abondants. Un dernier avertissement : Il permettra parfois que des orages de la vie vous privent des personnes ou des biens matériels qui vous empêchaient de devenir ce qu’Il avait prévu dans Son plan pour votre vie ! C’est alors que l’obéissance entre en ligne de compte.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Lundi 5 Juillet 2021

    Faites un kilomètre supplémentaire ! (2)

    “Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux.” Luc 24. 15

    Le commandement de Jésus : “Si quelqu’un te force à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui” (Matthieu 5. 41) a peut-être une seconde signification, rejoignant ainsi l’épisode de Sa rencontre avec le couple des disciples en marche vers Emmaüs. Imaginons la scène : nous sommes en l’an 30 de notre ère, vous êtes un pêcheur en train de raccommoder un filet sur un quai dans un port. Un groupe de soldats romains passe près de là et l’un d’eux vous somme d’approcher et de prendre son “barda” sur vos épaules. Il fait une chaleur torride, et vous comprenez que les soldats veulent vous humilier. Mais vous vous souvenez des paroles de Jésus. Vous abandonnez votre filet, vous vous approchez du soldat et vous soulevez sa “scarcina” (latin pour barda !) pour la mettre sur votre dos avant d’emboîter la marche derrière le soldat. Au bout de la distance réglementaire, vous continuez sans déposer le fardeau. Le soldat, étonné, vous demande alors pourquoi vous vous comportez ainsi. Une conversation s’ensuit entre lui et vous, tandis que les autres soldats demeurent silencieux. Vous lui expliquez que vous êtes disciple d’un certain Jésus et que ce dernier a récemment encouragé Ses amis à aimer leurs ennemis, à les servir au-delà de leurs exigences. Vous ne faites que marcher dans les pas de Jésus, Lui qui était prêt à s’approcher des autres et à faire route avec eux. Voyez-vous l’implication pour nous aujourd’hui ? Faire un kilomètre de plus aux côtés de quelqu’un qui ne connaît pas Jésus nous donne l’occasion de témoigner de notre foi et de notre espérance. Notre attitude impactera ainsi la vie des autres plus que nos sermons et nos conseils, surtout si nous sommes prêts à faire bien au-delà de ce que les autres considèrent comme raisonnable.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Dimanche 4 Juillet 2021

    Faites un kilomètre supplémentaire ! (1)

    “Si quelqu’un te force à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui.” Matthieu 5. 41

    Au temps de Jésus, les Romains occupaient le pays et leurs soldats avaient le droit de réquisitionner le premier passant trouvé pour porter leur équipement – plus de 40 kg !- sur une distance de mille pas. Cette pratique semble venir des Perses qui, sous Cyrus, développèrent le premier système de courrier postal de l’Histoire, en établissant des relais de poste où les messagers échangeaient leur monture. Si le messager qui devait reprendre le courrier venait à manquer, toute personne qui passait près du relais pouvait être réquisitionnée pour effectuer le prochain trajet. À cause du poids de leur équipement les Romains avaient limité la distance à mille pas, mais gare à celui qui n’abandonnait pas sur le champ son activité pour obéir au soldat qui lui demandait de porter son “barda” ! On peut se demander pourquoi Jésus préconisa de doubler la distance requise par la loi romaine. Était-ce pour encourager son auditoire à faire preuve d’un surcroît de générosité ? Ou, comme John Bunyan, l’auteur du “Voyage du Pèlerin”, l’a écrit : “Vous n’avez pas vraiment vécu aujourd’hui si vous avez omis d’accomplir quelque chose en faveur de quelqu’un qui ne pourra jamais vous rendre la pareille.” Jésus voulait-Il dire que ceux qui voulaient devenir Ses disciples devaient faire abnégation d’eux-mêmes, de leur propre intérêt afin de devenir des sources de bénédictions pour les autres ? Il ajoute : “Aimez vos ennemis... Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car Il fait lever Son soleil sur les mauvais et sur les bons...” Les théologiens parlent de “grâce commune” pour définir cette preuve d’amour divin universel, puisque Dieu ne souhaite jamais la destruction du méchant, mais sa conversion. Ne nous encourage-t-Il pas ainsi à faire preuve envers les autres, même nos ennemis, du même amour universel qu’ils soient nos voisins, nos collègues, notre patron, ou le premier passant venu ?

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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