• “Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je ? Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure. Père, révèle la gloire de ton nom ! Une voix vint alors du ciel : J'ai révélé sa gloire et je la révélerai encore.” Jean 12. 27, 28

     

    Tout au long de son chemin de service et de dévouement, le Seigneur savait qu’il laisserait sa vie sur la croix après avoir été abandonné pour un temps par Dieu. Pouvons-nous comprendre la douleur qu’engendrait pour le Seigneur, malgré “la joie qui lui était réservée” (Héb. 12. 2), la pensée des souffrances qui l’attendaient ?

    Il aurait pu envisager d’échapper à ces souffrances. Mais, la perfection de sa soumission à son Père et l’immensité de son amour pour nous rendaient cela impossible. Il savait que lui, l’envoyé de Dieu, devait souffrir pour que le plan de salut de Dieu puisse s’accomplir. Comme le grain de blé mis en terre, il devait mourir s’il ne voulait pas demeurer seul (v. 24). Et il connaissait le sens profond de la mort : la complète faiblesse de l’homme, le pouvoir entre les mains de Satan (Héb. 2. 14), le juste châtiment de Dieu envers le péché (Rom. 6. 23).

    Quels soupirs lui inspiraient ces pensées ! “Il y a un baptême dont je dois être baptisé, et quelle angoisse pour moi jusqu'à ce qu'il soit accompli !” (Luc 12. 50). Quel trouble quand il entrevoyait, comme dans le verset du jour, ces heures tragiques, longues comme une éternité, pendant lesquelles il serait abandonné de Dieu ! Mais aussi quelle conscience parfaite de sa mission, quelle aspiration à voir s’accomplir le plan de Dieu : “c’est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure”.

    Quand il arrive à Gethsémané, sa souffrance s’accroît : “Il commença à être saisi de tristesse et d'angoisse” (Matt. 26. 37). Il dit à ses disciples : “Mon âme est triste à en mourir” (v. 38). Lui, l’homme parfait, le Saint, qui a le péché en horreur comme Dieu, va connaître, chose horrible pour lui, la punition de nos péchés, être fait péché pour nous (2 Cor. 5. 21) et abandonné de son Dieu.

    Quel motif de louanges et d’adoration ! Adorons et louons le Seigneur : il en est tellement digne !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher au message que nous avons entendu, de peur d'être entraînés à notre perte. En effet, puisque la parole annoncée par l'intermédiaire des anges a été confirmée et que toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste sanction, comment échapperons-nous si nous négligeons une si grand salut ? Ce salut, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu." Hébreux 2.1-3

     

    Avez-vous déjà vu un petit enfant tenant la ficelle d’un ballon gonflé à l’hélium l’échapper soudainement et le voir s’envoler au loin dans le firmament ? C’est difficile pour des petites mains de tenir une ficelle. Elle glisse facilement et c’est souvent ce qui arrive !

    "Les chrétiens qui laissent nonchalamment les fondements de leur foi être emportés loin d’eux deviennent des croyants chancelants."

    Hébreux 2.1 dit que les fondements de l’Évangile peuvent être emportés loin des croyants s’ils ne s’y accrochent pas délibérément ! Le mot être emporté signifie qu’on laisse négligemment aller une chose. Les chrétiens qui laissent nonchalamment les fondements de leur foi être emportés loin d’eux deviennent des croyants chancelants. J’aime les appeler des "girouettes".

    Les girouettes vont parfois à l’Église, mais plus souvent qu’autrement, elles trouvent une excuse pour ne pas y aller. Les girouettes lisent une chose dans la Parole de Dieu et se demandent ensuite si Dieu le pense vraiment. Les girouettes disent ce qu’elles ressentent plutôt que ce que dit la Parole de Dieu.

    Une action pour aujourd'hui

    Cherchez vos paroles venant du Père par le biais du Saint-Esprit et de sa Parole ; puis accrochez-vous fermement à la Parole de Dieu et vous serez inébranlable. Vous ne serez pas un chrétien "girouette" ! Vous serez stable, fort et victorieux !

    Keith Butler

    Source (La Pensée du Jour)

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  • - Le jeune homme riche (Marc 10:17-22) :

    Bien que le jeune homme se vante de respecter plusieurs des commandements, Jésus va mettre en évidence un grave problème spirituel chez celui-ci, il s’agit de l’idolâtrie. Ce jeune homme, sous une apparence de bonne morale, se révéla être un terrible transgresseur du premier commandement.

    Ce récit met en évidence deux choses :

    . La propre justice du jeune homme,

    . Sa terrible ingratitude envers Dieu.

    Le scribe qui interpelle Jésus au sujet de la loi (Marc 12:28-34) :

    Cette discussion entre les deux hommes tourne autour des plus grands commandements. La réponse de Jésus à la question du chef religieux fournit une nouvelle fois une preuve évidente que Jésus n’est pas venu pour abolir la loi mais pour l’accomplir.

    Souvenons-nous de cette parole du Seigneur qui a dit :

    « En effet, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre n'auront pas disparu, pas une seule lettre ni un seul trait de lettre de disparaîtra de la loi avant que tout ne soit arrivé. Celui donc qui violera l'un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera aux autres, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19).

    Jérémy Sourdril

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  • D'autres ont été torturés et n'ont pas accepté de délivrance afin d'obtenir une meilleure résurrection. D'autres encore ont subi les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison. Ils ont été lapidés, sciés, mis à l'épreuve. Ils sont mort par l'épée. Ils sont allés d'un endroit à l'autre, habillés de peaux de brebis ou de chèvre, privés de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne. Ils erraient dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les abris de la terre. Hébreux 11. 35-38

     

    Jean le Baptiseur, précurseur de Jésus, sait que le roi Hérode a divorcé pour épouser sa belle-soeur Hérodias, et il le lui reproche courageusement. Hérode se débarrasse alors de ce témoin gênant en le faisant emprisonner. Jean est donc au fond d'une prison tandis qu'Hérode fête son anniversaire. La fille d'Hérodias danse devant tout le monde et plaît tellement au roi qu'il lui promet de lui donner tout ce qu'elle voudra. Sur le conseil de sa mère, la jeune fille demande qu'on lui apporte dans un plat, la tête de Jean. Hérode en est attristé mais, trop orgueilleux et stupide pour revenir sur sa décision, il envoie décapiter Jean. Ainsi, un jour de fête, à cause d'une jeune fille qui danse bien, de la jalousie d'une femme et de l'orgueil d'un roi impulsif, on va couper la tête du plus grand des prophètes (Matthieu 11. 11). Et Dieu laisse faire...

    L'histoire de la mort dramatique de Jean le Baptiseur ne s'est-elle pas répétée plus d'une fois au cours des siècles ? Combien de chrétiens ont été mis à mort dans des conditions inqualifiables pour satisfaire aux ambitions ou aux caprices des grands de ce monde ? De telles morts sont indignes et révoltantes, mais elles revêtent pour Dieu une valeur que le monde ne peut pas discerner : "Précieuse, aux yeux de l'Éternel, est la mort des saints" (Psaume 116. 15).

    Le monde n'était pas digne de tous ces martyrs de la foi, nous dit l'épître aux Hébreux, mais Dieu n'a pas honte d'eux (Hébreux 11. 16, 38).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “C'est pourquoi, vous débarrassant du mensonge, dites chacun la vérité à votre prochain, car nous sommes membres les uns des autres.” Éphésiens 4. 25

     

    Dans les versets précédents, l’apôtre Paul rappelle aux Éphésiens qu’ils avaient “rejeté le vieil homme” comme on se débarrasse d’un vêtement usé, et “revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité”.

    Cette constatation concerne le changement complet d’identité qui a eu lieu pour nous ; il ne doit pas être considéré seulement comme une théorie. En effet, l’apôtre emploie l’expression “c’est pourquoi” pour expliquer que ce changement a des conséquences dans notre comportement. En effet, quand une personne a accepté Christ comme son sauveur, la seule manifestation visible de sa conversion est une vie qui reflète la vie de Christ. C’est se revêtir de Christ (Rom 13. 14). “Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui” (1 Jean 2. 4).

    Nous comprenons bien pourquoi l’apôtre commence par parler du mensonge et de la vérité. En effet, c’est par le mensonge que le diable, le père du mensonge, a entraîné Ève dans la désobéissance. De même, le premier péché commis dans l’Église naissante est d’avoir menti à Dieu (Act. 5. 1-11).

    Ce péché du mensonge est devenu tellement courant dans le monde que nous sommes en danger de nous laisser gagner par de telles habitudes et d’oublier ce qu’est le mensonge aux yeux de Dieu. Veillons donc à ne pas ressembler au diable mais, au contraire, appliquons-nous à ressembler au Seigneur qui est lui-même la vérité. Le Saint Esprit, appelé aussi l’Esprit de vérité, nous reprend quand nous disons un mensonge et nous aide à mettre en pratique l’exhortation d’aujourd’hui à ne pas mentir.

    Cette injonction concerne d’abord nos relations entre croyants, comme le rappelle l’expression “nous sommes membres les uns des autres”, mais elle s’applique aussi à nos relations conjugales, familiales ou professionnelles. Dans toute notre vie, il importe que nous restions dans la lumière pour que le Seigneur soit honoré, pour que notre témoignage soit crédible et notre conscience à l’aise. Si nous mentons, la Parole trace clairement le chemin à suivre : reconnaître sa faute, s’en humilier devant Dieu, demander pardon à celui auquel on a menti… et veiller à ne pas recommencer !

    Source (Plaire au Seigneur)

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