• “En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n'ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part.” Romains 12. 4, 5

     

    Le Nouveau Testament s’attache très souvent à présenter les rachetés de Jésus comme faisant partie d’un ensemble. Il emploie plusieurs images pour illustrer différents aspects de cet ensemble : la famille de Dieu, l’Église de Dieu, la maison de Dieu, l’Épouse de Christ, le corps de Christ.

    Cette dernière expression illustre plus que d’autres l’indissoluble liaison des croyants :

    – entre eux, comme membres les uns des autres : le corps de Christ sur la terre ;

    – ensemble avec Christ, qui les a sauvés et qui est maintenant, dans le ciel, la tête glorifiée de son corps.

    Où que nous soyons, seuls ou en compagnie de frères et sœurs en Christ, nous sommes liés aux autres rachetés du Seigneur, avec toutes les implications que cela comporte. Ainsi, dans les versets du jour, l’accent est mis sur le fait que chaque membre (le terme original peut se traduire aussi par « organe ») a sa fonction propre, celle-ci étant utile à l’autre et à l’ensemble du corps. Il n’y a pas de hiérarchie de valeur dans les différentes fonctions remplies par les différents membres : chacune a son importance et doit être assumée avec soin “selon la grâce qui nous a été accordée” (voir Rom. 12. 6-8).

    Remarquons qu’il n’est question que d’un seul corps, comme cela est confirmé ailleurs : “Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part” (1 Cor. 12. 27). Le corps de Christ est donc composé, non pas d’églises, mais de tous les chrétiens nés de nouveau sur toute la terre. Les dons de grâce sont alors donnés pour “l’édification du corps de Christ” tout entier (Eph. 4. 12). Et Christ agit sur la terre par les membres de son corps.

    Ayons cette vision du corps de Christ dans sa diversité unifiée : ne la rétrécissons pas aux seuls croyants de notre connaissance : associons-nous à l’intérêt du Seigneur pour son corps, en agissant et en priant avec amour pour tous ceux qui le composent.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Daniel fit cette réponse devant le roi : Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins ne sont pas capables de lui révéler" Daniel 2.27

     

    En ces temps agités, l’homme est prompt à nier l’existence même de la vérité, affirmant qu’elle peut être plurielle. Repensons à ce que Lacordaire, religieux français du XIXe siècle, répondit à un incroyant qui lui déclarait : "Moi, je n’aime que ce que je comprends" à propos des mystères de la foi chrétienne.

    Le célèbre prédicateur lui répondit, en désignant une omelette appétissante que l’on venait de servir : "Pourtant, vous aimez cette omelette, n’est-ce pas ? Alors comment comprenez-vous que le feu qui fait fondre le beurre durcisse les œufs ? L’homme le plus réfléchi du monde doit se taire sur ce qu’il ignore."

    Quand bien même serions-nous les gens les plus savants de la terre, nous devons reconnaître notre ignorance en ce qui concerne bien des mystères de l’univers, mais aussi, de notre propre vie. Vouloir sortir Dieu de notre pensée, de notre conception de l’existence, c’est obligatoirement en méconnaître le sens profond.

    La Bible nous interroge : "C'est l'Éternel qui dirige les pas de l'homme : que peut comprendre l'être humain à sa voie ?" Proverbes 20.24

    Anselme, un croyant du XIe siècle, a dit : "Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre."

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, conduis-moi à ne pas vouloir tout comprendre grâce à mon intelligence. Tu es un Dieu assez grand pour te révéler à moi.

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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