• Le chrétien charnel n’a pas de vision concernant l’éternité. Il n’y pense qu’une fois par an, à moins qu’un prédicateur le mentionne plus souvent. Le chrétien spirituel a une conscience éveillée concernant l’éternité. D’une certaine façon, il vit déjà dans l’éternité.

    Puisqu’il vit dans l’éternité, il ne veut pas profiter à tout prix de ce que le monde peut lui apporter. Il vit au Ciel. Bien entendu, il doit se nourrir et s’occuper des choses indispensables, mais son coeur n’est pas là. Puisqu’il est du Ciel, il vit comme un passager sur la terre, et son objectif est spirituel. Il ne vit pas pour lui-même, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour lui. C’est son objectif. C’est son focus.

    L’homme spirituel pense constamment au Royaume de Dieu et à son Seigneur. Le monde ne le nourrit pas. Sa nourriture est vraiment d’accomplir la volonté de Dieu, et il poursuit cet objectif. Il est focalisé. Ses pensées, ses prières, ses paroles, ses actions, la façon dont il utilise son temps, ses talents et son argent démontrent que ses intérêts sont spirituels. Ses intérêts ne sont pas humains. Ils sont de Dieu. C’est pourquoi lorsqu’il agit dans l’esprit, il sait que Dieu est là, et il en est au bénéfice. Il bénéficie de la présence de Dieu, parce qu’il la recherche plus que l’or et l’argent. Il cherche à vivre pour Dieu et selon sa volonté, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair.

    Les yeux fixés sur l’éternité, l’homme spirituel sait que la fin de toutes choses est proche. Il sait que tout ce qui est charnel disparaîtra à tout jamais. C’est pourquoi il s’applique à s’investir dans ce qui durera. Il demeure dans la Parole de Dieu. Il veut la manger et la vivre. Il veut l’expérimenter. Il désire plus que toute autre chose la présence de Dieu. C’est pourquoi il s’applique à être sage et sobre, en vue de la prière. Sa vision de la vie et la façon de la traverser sont décidément si différentes de celle du chrétien charnel ! Il est prêt à payer le prix.

    Jérémy Sourdril

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  • Si quelqu'un pense être religieux et qu'il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son coeur, son service religieux est vain. Jacques 1. 26

    Que personne ne vous séduise en aucune manière. 2 Thessaloniciens 2. 3

     

    Dans la Bible, les mots "séduire" et "séduction" ont toujours le sens de "tromper, détourner quelqu'un de son but". Dieu nous invite à ne pas nous laisser séduire par l'illusion et le mensonge qui nous promettent un bonheur en dehors de lui et de ce qu'il approuve. On peut être séduit par :

    - des choses matérielles. Ainsi, un des buts de la publicité est de donner envie de posséder ce que nous n'avons pas et dont nous n'avons pas vraiment besoin. Le Seigneur nous met en garde contre la tromperie des richesses qui "étouffent la Parole" (Marc 4. 18, 19), qui empêchent d'écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique.

    - des personnes. sans être méfiants par principe, et tout en aimant notre prochain comme nous-mêmes (commandement de la Loi de Moise, rappelé 7 fois dans le Nouveau Testament), nous devons veiller. Veiller à ne pas nous laisser entraîner au mal par un camarade, à ne pas écouter la flatterie d'un collègue, à ne pas céder à l'insistance d'un chrétien qui voudrais nous faire partager des opinions non conforme à la Bible.

    - le diable. L'apôtre Paul dit à des croyants : "Je crains que... comme le serpent à séduit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues" (2 Corinthiens 11. 3).

    - nous-mêmes. C'est la séduction la plus subtile. Paul nous dit : "Si, n'étant rien, quelqu'un pense être quelque chose, il se séduit lui-même" (Galates 6. 3).

    Comment rester lucide et ne pas être séduit ? En cherchant la vérité dans la Parole de Dieu qui ne trompe jamais, et en nous laissant diriger par le Saint Esprit.

    Source (La Bonne Semence)

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  • [Jésus] leur dit : Les rois des nations les dominent et ceux qui exercent l’autorité sur elles sont appelés bienfaiteurs ; il n’en sera pas ainsi de vous ; mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert. En effet, qui est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.” Luc 22. 25-27

     

    La « chute » de l’homme en Éden a affecté sa relation avec Dieu ; elle a aussi perturbé ses relations avec ses semblables. Ce désir de domination de l’homme sur l’homme est né là. Ensuite, il traverse toute l’histoire.

    Cette soif de domination se verra hélas jusqu’au sein du peuple de Dieu. On peut citer Abimélec (Juges 9), un homme rusé, orgueilleux et violent ; et aussi Absalom, qui veut usurper le trône de son père (2 Samuel 15).

    Les contemporains de Gédéon lui ont dit : “Domine sur nous”. Mais il a été assez humble et spirituel pour répondre : “Je ne dominerai pas sur vous… L’Éternel dominera sur vous” (Jug. 8. 22, 23).

    Même les disciples n’échappent pas à ce désir de notre nature pécheresse. Jésus dut les reprendre : “Les rois des nations les dominent… il n’en sera pas ainsi de vous” (verset du jour).

    Dans l’Église, le désir de domination a fait des ravages. La puissance du clergé dominant sur la conscience des fidèles fut parfois terrifiante. Il arrive de nos jours que des leaders chrétiens développent une attitude malsaine d’autorité ou d’emprise sur les croyants, comme autrefois Diotrèphe (3 Jean 9).

    Comment être délivré de cet esprit insidieux de domination ?

    Jésus dit à ses disciples : “Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert… Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert”.

    Dominer, Jésus l’aurait pu. Il le fera en toute justice dans le règne millénaire ; mais il était venu pour servir !

    « Servir » le peuple de Dieu, voilà ce qui nous délivre du désir de domination.

    L’apôtre Pierre semble donner un autre secret : “Paissez le troupeau… ne dominant pas sur des héritages, mais étant les modèles du troupeau” (1 Pi. 5. 1, 2).

    Beaucoup recherchent un rôle de domination ; beaucoup moins recherchent ce rôle de “modèle”. C’est pourtant bien préférable.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Et même vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez !..." Ésaïe 55.1

     

    Nous venions de sortir du rendez-vous chez le dentiste pour Maria, ma plus grande fille. Il nous restait une heure avant le rendez-vous chez l’ophtalmo pour Anna, ma deuxième fille. Je leur ai dit : "On a le temps, allons donc manger quelque chose !"

    Nous sommes tombés sur un célèbre fast food américain et en y entrant une personne m’a interpellé : "Mais que faites-vous ici ?" J’ai reconnu Thierry, mon nouveau voisin à Ozoir-la-Ferrière arrivé depuis quelques mois.

    Il a continué : "Tu viens manger chez moi !!" Quelle surprise de découvrir qu’il était le propriétaire de ce fast food ! Il me dit : "Attends, j’ai quelque chose pour toi." Il est revenu avec une carte "VIP illimité" en me disant : "Tu peux dès aujourd’hui manger en illimité, sans limite de temps, quand tu veux et avec ta famille dans tous nos restaurants !"

    "Vous êtes des VIP pour Dieu !"

    Quelle grâce ! Tous les trois, avec mes deux filles, nous avons bien mangé ce jour-là et bien sûr sans rien payer ! Vous allez me dire "Quelle chance ! Il doit bien en profiter !" mais la réalité c’est que les semaines suivantes, je me suis senti gêné. Je me suis dit que je ne méritais pas ce si beau cadeau. Il m’a fallu du temps pour me décider à y retourner, alors que tout était déjà payé pour moi par Thierry et que cela lui faisait tellement plaisir que j’en profite !

    Ne faisons-nous pas tous la même chose ? Jésus a payé le prix pour que nous puissions nous délecter 24 heures sur 24 de la grâce de Dieu, en tous lieux, en illimité, gratuitement et pour l'éternité ! Le prophète Esaïe avait anticipé et illustré cette grâce à venir en Jésus ainsi : "Et même vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez !" (Esaïe 55.1)

    Vous privez-vous de la grâce de Dieu ? Vous sentez-vous éloigné de lui, coupable, indigne, mais en même temps, affamé et assoiffé de sa présence ? Courrez jour après jour dans les bras de votre Papa céleste qui désire tant vous rassasier de tous ses bienfaits, et ceci dans tous les domaines de votre vie : spirituel, émotionnel, relationnel et matériel !

    Vous êtes des VIP pour Dieu !

    Une prière pour aujourd’hui

    Père, je ne mérite pas ta grâce, mais je décide aujourd’hui de ne pas m’en priver et de recevoir dans la prière ce qui m’est dû en tant qu’enfant et héritier(e) de Dieu. Je crois qu’aujourd’hui tu vas pourvoir à (citez vos besoins) car tu es mon Papa et tu prendras toujours soin de moi et de ma famille ! Je te demande cela dans le nom de ton Fils Jésus. Amen.

    David Nolent

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Vous pouvez vraiment vous tromper sur ce que vous vivez avec Dieu. Bien des chrétiens voient Dieu dans les moindres circonstances de leur vie, alors qu’il n’est pas l’auteur de celles-ci. Les gens dans le monde se marient et ont des enfants. Ils ont des promotions au travail et possèdent des maisons, et trouvent, eux aussi, une place de parking vide en pleine ville. Et Dieu n’a rien à voir avec ça.

    Il est vrai que la pluie tombe sur le méchant et sur le juste, et que toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, mais quelle est cette grâce ? Quel est ce don ? Est-ce de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume ? C’est bien plus. Je crois qu’il s’agit du royaume et de la justice de Dieu. Je crois qu’il s’agit des oeuvres de Dieu. Vous avez été créé en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance pour vous, afin que vous les pratiquiez.

    Jésus a parlé de cet homme qui avait beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années, mais qui s’était complètement trompé sur le but de sa vie. Le but de notre vie n’est pas d’être béni ! Le but de notre vie n’est pas de recevoir maison, conjoint, enfants, argent, et toutes les choses que le monde peut connaître et recevoir, puis de mourir et aller au ciel. Si c’était cela, Dieu nous reprendrait directement car le Ciel a bien mieux à nous offrir ! Le but de notre vie est de faire la volonté de celui qui nous a sauvé, et d’accomplir son oeuvre ! Tant que nous n’agirons pas selon sa volonté et que nous ne l’accomplirons pas dans le concret de notre vie, nous nous tromperons nous-mêmes.

    Beaucoup sont séduits et s’abusent par de faux raisonnements. Je suis certain que vous ne voulez pas de cela dans votre vie. Je crois qu’au plus profond de votre coeur, vous voulez accomplir les oeuvres de votre Père. Je crois que vous voulez lui être agréable en toutes choses.

    Jérémy Sourdril

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