• "Garde le bon dépôt par l'Esprit Saint qui habite en nous." 2 Timothée 1. 14

     

    Pour conserver des objets de valeur, on les garde dans les meilleures conditions possibles, dans les lieux sécurisés. On évite de les laisser en pleine chaleur ou à l'humidité, afin que l'atmosphère ambiante n'abîme pas les objets entreposés. On prend également toutes les précautions pour que des voleurs ne viennent pas s'en emparer, soit pour les détruire dans l'ignorance de leur valeur réelle, soit pour les vendre en vue d'un profit malhonnête.

    Le "bon dépôt" dont parle l'apôtre Paul à Timothée est tout ce qui concerne la foi chrétienne et par extension de l'ensemble des Écritures.
    La Parole de Dieu est maintenant complète. Elle est déposée et vit dans le cœur de chaque croyant. Elle doit y être conservée telle qu'elle a été transmise, sans rien y ajouter et sans rien en retrancher. Il s'agit de cette "foi qui a été enseignée aux saints une fois pour toutes" (Jude 3).
    Chaque croyant devrai se poser les questions suivantes : Le bon dépôt ne risque-t-il pas d'être altéré par mes pensées personnelles ou par les influences du monde que j'ai laissé entrer dans ma vie ? Un cœur partagé peut-il prétendre être un bon gardien de la Parole de Dieu ? Chacun peut répondre à ces questions pour lui-même, il y a là certainement matière à réflexion.
    Dans la parabole du semeur, le Seigneur compare à de la bonne terre ceux qui, ayant entendu la Parole, la retienne dans un "cœur honnête et bon" et portent du fruit avec patience (Luc 8. 15). Veillons donc à utiliser cette Parole avec droiture, connaissant son immense valeur, car son origine vient de Dieu.
    Encore une remarque : c'est "l'Esprit Saint qui habite en nous" qui nous fournit tout ce qu'il faut pour garder le dépôt de la saine doctrine. Nos raisonnements intellectuels ne peuvent que nous détourner de la vérité.
    Quand à notre imagination, elle pourrait nous conduire à des interprétations hasardeuses et dangereuses, en dehors de ce que l'Esprit de Dieu peut seul nous révéler. Soyons de ceux qui ont conscience de la valeur du trésor qu'ils possèdent et de la responsabilité qu'ils ont de la conserver intact dans leur cœur.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Levez vos yeux… Qui a créé ces choses ? Ésaïe 40. 26

    Toute maison est bâtie par quelqu'un ; mais celui qui a tout bâti, c'est Dieu. Hébreux 3. 4

    Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel !… La terre est pleine de tes richesses. Psaume 104. 24

     

    J. Henri Fabre (1823-1915), entomologiste célèbre, affirmait : “Je ne peux pas dire que je crois seulement en Dieu, je le vois… Sans Dieu, je ne comprends rien. Sans lui, tout est ténèbres… Plus j'observe, et plus cette intelligence rayonne derrière le mystère des choses”.

    Ce savant “voyait” véritablement le Créateur à travers le monde des insectes qu'il observait et admirait.

    Son constat rejoint ce que l'apôtre Paul écrivait : “Ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux (les hommes), car Dieu le leur a manifesté : en effet, depuis la création du monde, ce qu'il y a d'invisible en lui, c'est-à-­dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l'intelligence, d'après les choses créées, de sorte qu'ils sont inexcusables” (Romains 1. 19, 20).

    Les choses créées constituent un témoignage visible au Dieu invisible. L'intelligence que Dieu a donnée aux hommes les rend capables de discerner la sagesse du Créateur à travers la nature.

    Refuser ce message divin, c'est ressembler à ceux dont Jésus disait : “Voyant ils ne voient pas, et… entendant ils n'entendent ni ne comprennent” (Matthieu 13. 13).

    Le recevoir, par la foi, conduit à “voir Celui qui est invisible” (Hébreux 11. 27), à comprendre “que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu” (Hébreux 11. 3). Par la foi, on voit, on comprend, on est convaincu !

    Le Dieu créateur est aussi le Dieu sauveur, un Dieu d'amour pleinement révélé par Jésus Christ, son Fils qu'il a envoyé du ciel sur la terre pour cela.

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses." Marc 11.25

     

    Tout le monde a été blessé, offensé, trahi ou traité injustement à un moment ou un autre de sa vie. Parfois les blessures sont bénignes et se cicatrisent rapidement, mais d'autres fois elles sont profondes et mettent du temps à guérir. L'important est que nous choisissions de pardonner et d'ouvrir ainsi la porte au pardon de Dieu dans nos vies.

    Le pardon vous libère et vous rapproche de votre Père céleste.

    Le pardon est un outil puissant. Le pardon vous libère et vous rapproche de votre Père céleste. Une des premières choses que fit ma mère en apprenant qu'elle était atteinte d'un cancer du foie en phase terminale fut de demander au Seigneur de sonder son cœur pour voir s'il y subsistait un quelconque manque de pardon. Elle voulait que rien ne fasse obstacle à ses prières pour sa guérison. Et aujourd'hui, plus de vingt ans plus tard, elle est en parfaite santé !

    Chaque fois que vous priez, invitez le Seigneur à sonder votre cœur. Choisissez de pardonner à quiconque vous a blessé. Lorsque vous marcherez dans la voie du pardon, vous expérimenterez la bénédiction de Dieu d'une manière incroyable et vous progresserez dans la vie abondante qu‘Il tient en réserve pour vous.

    Une prière pour aujourd'hui

    Père céleste, je t'invite à sonder mon cœur et mon esprit. Je choisis de pardonner pour que je puisse recevoir ton pardon en retour. Je t'aime et je te bénis aujourd'hui. Au nom de Jésus. Amen.

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Étant dans l'angoisse du combat, [Jésus] priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre." Luc 22. 44

     

    Jésus sait que, dans quelques heures, il sera cloué sur une croix. Il se retire à Gethsémané avec trois de ses disciples ; mais là ils ne pourront le suivre qu'à distance. Pourtant, arrivé dans le jardin, avant le combat redoutable qu'il va livrer, il leur fait cette ultime recommandation : "Priez que vous n'entriez pas en tentation" ; puis il s'éloigne d'un "jet de pierre". C'est dons seul, "à genoux", qu'il implore son Père dans des termes qui nous saisissent : "Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite" (Luc 22. 40-42).

    Ce sont les seuls mots de sa prière qui soient rapportés, les seuls aussi que le chrétien puisse comprendre. Cependant, la lutte redouble d'intensité et, "dans l'angoisse du combat", sa prière, dont nous ignorons les termes, se fait plus instante encore.
    Être livré aux hommes, au jugement tout proche de Dieu, à son abandon à l'horreur d'être fait péché, être châtié pour nos péchés être traité comme un maudit, quelle perspective angoissante pour l'âme du Seigneur ! Les sentiments de douleur et de détresse, exprimé en particulier dans plusieurs psaumes, permettent de l'affirmer. Nous évoquons là des « choses très saintes », un insondable mystère, un face-à-face intime du Fils devant son Père dont rien ne nous est révélé, parce que cela touche à l'impénétrable sainteté de Dieu. Aussi, plus qu'à notre intelligence, c'est à notre cœur que ce récit s'adresse. Soyons alors d'un respect extrême en évoquant "l'angoisse du combat" dont la Parole ne relève que les effets visibles : la "sueur... comme des grumeaux de sang".
    Quand nous lisons ces versets au cours d'un culte d'adoration, qu'ils produisent en chacun ce que Dieu attend des siens : un amour plus ardent, une adoration plus vraie pour celui qui a "offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort" (Héb. 5. 7).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
    Partager via Gmail

    votre commentaire