• Un petit nuage

    Voici un petit nuage qui s'élève au-dessus de la mer et qui est de la taille d'une paume de main. 1 Rois 18:44

     

    La grâce divine se manifeste souvent par des faits apparemment insignifiants. Et une grande bénédiction commence par de petites choses. Voici un exemple :

    Le prophète Élie remporte une victoire éclatante au mont Carmel sur les prophètes de Baal (1 Rois 18). Les prêtres de Baal ont invoqué en vain leur dieu pour qu’il brûle le taureau qu’ils ont dépecé et placé sur du bois. À son tour, Élie invoque son Dieu, l’Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, sur l’autre taureau qu’il a disposé sur l’autel réparé. Le feu de l’Éternel descend sur le sacrifice qu’il consume entièrement. À cette vue, le peuple tombe sur sa face et s’écrie : C'est l'Éternel qui est Dieu  ! C'est l'Éternel qui est Dieu ! (v. 39). Élie fait descendre les prophètes de Baal au pied de la montagne et les met à mort.

    Ce jugement accompli et le peuple ayant décidé de prendre l’Éternel pour Dieu, la pluie annoncée par l’Éternel à Élie (v. 1) peut maintenant venir après trois ans et demi de sécheresse totale sur le pays.

    Élie entend le bruit d’une pluie abondante, mais pas un nuage dans le ciel! Le prophète remonte sur le Carmel avec son serviteur, là où il a remporté la victoire. Il sait que Dieu tient ses promesses, ce qui ne le dispense pas de prier. Au contraire ! Il prie dans une attitude de profonde humilité et envoie son serviteur inspecter l’horizon à l’ouest, du côté de la mer Méditerranée. Il revient vers le prophète : Il n’y a rien ! Élie le renvoie. Toujours rien ! La septième fois, le serviteur voit un petit nuage, qui est de la taille d'une paume de main, qui s’élève de la mer. Il n’en faut pas plus au prophète pour être certain que Dieu a répondu à sa prière. Sans attendre que la pluie arrive, il fait dire à Achab de se dépêcher de rentrer chez lui, sinon la pluie le retiendra (v. 44). Un formidable orage éclate bientôt, la pluie tant désirée vient arroser le pays desséché.

    Après avoir rejeté nos idoles, c’est-à-dire mis nos vies en ordre, et nous être engagés pour le Seigneur, discernons les signes avant-coureurs d’une bénédiction, ces «bruits» annonciateurs. Ne cessons pas d’intercéder jusqu’à ce que nous voyions le petit nuage, la preuve que Dieu tient ses promesses.

    Source (Plaire au Seigneur)

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