• Un mystère insondable

    Dimanche 5 Mars 2023

    "Je fait toujours ce qui lui est agréable." Jean 8. 29

    Un mystère insondable

    Dans le chapitre 8 de l'évangile selon Jean, Jésus confond les pharisiens venus pour l'éprouver. Ces propres justes cherchent à démontrer qu'il s'oppose à la loi de Moïse, mais ils doivent se retirer l'un après l'autre devant l'autorité de Jésus, venu dans le monde pour accomplir la Loi (Matthieu 5. 17, 18). Cependant, cette défaite ne leur enseigne rien. Á peine Jésus a-t-il affirmé qu'il est "la lumière du monde" qu'ils l'attaquent à nouveau : "Ton témoignage n'est pas vrai" (Jean 8. 13). Répondant à cette accusation, Jésus révèle le mystère de l'unité du Père et du Fils (v. 16-19), il affirme son identité céleste (v. 23) et termine par le verset du jour.

    Dans toutes ses actions, ses paroles et ses pensées, Jésus a toujours fait ce qui était agréable à son Père; chacune d'entre elles était le fruit de leur intime communion. De plus, il y avait chez le Fils le désir constant de réjouir son Père par son obéissance de chaque instant : "Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur" (Psaume 40. 8). En réponse à cette affirmation, par sept fois dans la Parole, le Père déclare la satisfaction qu'il a de son Fils : "mon élu", "mon bien-aimé", "mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection" (Esaïe 42. 1 ; Matthieu 3. 17 ; 12. 18 ; 17. 5 ; Marc 1. 11 ; Luc 3. 22 ; 2 Pierre 1. 17).

    Et pourtant, cet élu, ce Fils bien-aimé, Dieu, "l'a brisé par la souffrance" (Ésaïe 53. 10), malgré "des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort" (Hébreux 5. 7). Le Fils bien-aimé, entièrement consacré, soumis à la volonté de son Père jusqu'à la mort sur une croix, s'offre pour se charger de nos péchés, dont le salaire est la mort. Il accepte d'être fait péché pour nous, sachant qu'il sera jugé et condamné comme le péché même. Et Dieu y consent, par amour pour nous (Romains 5. 8).

    Même sur la croix, sa consécration a été pour Dieu comme un sacrifice de bonne odeur : "Christ, nous a aimés, et s'est livré  lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur" (Éphésiens 5. 2).

    Cela nous dépasse, mais nous aide à comprendre un peu "l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance" (Éphésiens 3. 19) et nous remplir de reconnaissance et d'adoration.

    Source (Plaire au Seigneur)

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