Mardi 9 Août 2022

Tristesse et repentance salutaire

La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance salutaire dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde produit la mort. 2 Corinthiens 7:10

Les Corinthiens n’ont pas pris à la légère la première lettre que Paul leur a adressée pour les remettre dans le droit chemin. Leur réaction démontre de manière évidente qu’ils n’approuvent pas le cas d’inconduite au sujet duquel Paul leur a si sévèrement écrit. Ils comprennent que la faute de ce frère n’est pas seulement la sienne, mais celle d’eux tous puisqu’ils forment un seul corps. Cela produit de la tristesse selon Dieu, c’est-à-dire qu’ils sont profondément affligés par le déshonneur que constitue ce péché pour Dieu.

Une sincère repentance s’ensuit : ils se tournent vers Dieu pour reconnaître les faits, leur manque de discernement, les racines de ce mal. Ils implorent la grâce divine et sollicitent la connaissance de la volonté de Dieu pour régler la situation.

Cette repentance est salutaire, non pas seulement en ce qu’elle nous donne le salut de l’âme, bien sûr, mais aussi en ce qu’elle nous permet de bénéficier d’une réelle restauration pendant notre course chrétienne. Ceci concerne :

le coupable qui, ayant abandonné sa mauvaise voie, peut retrouver des relations normales avec Dieu et avec ses frères et sœurs,

l’assemblée qui jouit à nouveau de la communion de Dieu et conserve la confiance de l’apôtre.

Ce chemin, marqué par la tristesse et la repentance salutaire, reste le seul moyen qui permette à un individu ou à une assemblée de retrouver la communion avec Dieu après une faute, un péché. C’est le Saint-Esprit qui travaille en nous pour nous conduire à chaque étape de ce chemin.

Il s’est servi de Paul pour amener les Corinthiens à considérer leur état moral. Il peut se servir pour nous d’un frère ou d’une lecture ; il peut agir aussi directement dans nos pensées. Ce qu’il veut c’est toucher notre conscience, nous conduire à une vraie repentance (qui n’est pas seulement du regret) et finalement nous amener à une pleine restauration de nos relations avec lui.

Source (Plaire au Seigneur)