Samedi 30 Octobre 2021

Jésus, la voyant pleurer, elle (Marthe) et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit dans son esprit, et fut tout ému. Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. Jésus pleura. Jean 11. 33-35

Savons-nous sympathiser ?

"Jésus pleura." Ce verset, le plus court du Nouveau Testament, nous parle avec force. Le désir du Seigneur était de guérir les coeurs brisés, et de "pleurer avec ceux qui pleurent" (Romains 12. 15). Quelle sympathie trouve-t-on dans ces larmes du Seigneur ! Il venait de parler de lui-même comme étant comme étant "la résurrection et la vie" (Jean 11. 25) et, tout de suite après, c'est un homme qui pleure aux côtés d'une famille en deuil.

Dans ses paroles d'adieu à ses disciples, mettant de côté ses propres douleurs, il ne cherche qu'à apaiser les leurs : "Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point" (Jean 14. 27). Alors qu'il marche vers la croix, il se retourne et calme les sanglots de ceux qui le suivent en pleurant (Luc 23. 27, 28). Sur la croix, avec tendresse, il se penche vers Marie, sa mère angoissée, et lui donne un "fils" et une maison (Jean 19. 26, 27).

Comme notre Seigneur, soyons prêts à écouter ceux qui souffrent, à avoir "pitié du misérable et de l'indigent", avec la volonté de soulager "le malheureux qui n'a point d'aide" (Psaume 72. 13, 12).

En demandant au Seigneur son aide, pensons aussi à nous approcher de ceux qui traversent le deuil, et à leur rappeler : "Les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous, les vivants qui seront restés, nous seront tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous seront toujours avec le Seigneur" (1 Thessaloniciens 4. 16, 17).

Source (La Bonne Semence)