• Révélation et adoration

    “L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta descendance. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu.” Genèse 12. 7

     

    L’adoration nécessite que Dieu se soit manifesté. C’est uniquement lorsqu’il s’est révélé à l’homme que celui-ci le connaît et peut l’adorer. Ainsi quand l’Éternel non seulement s’est adressé à Abram, mais aussi lui est apparu, alors Abram construit un autel.

    Saisissons-nous à quel point ceci se vérifie pour ce qui concerne notre Seigneur Jésus Christ ? C’est ce qu’il s’attachait à montrer à ses disciples. Tout en lui témoignait qu’il était Fils de Dieu, digne d‘adoration. Mais les disciples étaient si lents à comprendre ! Souvenez-vous de Philippe disant : “Montre-nous le Père, et cela nous suffit”, alors que le Père était parfaitement révélé en Jésus (Jean 14. 8).

    Depuis la Pentecôte, le Saint Esprit envoyé du Père continue cette œuvre de révélation. Le Seigneur n’est plus là physiquement et tout est maintenant affaire de foi ; mais l’Esprit nous le fait connaître pleinement par la Parole, en sorte que pour nous qui ne l’avons pas vu, mais qui croyons, la joie est entière (1 Pi. 1. 8). Ce que la Parole de Dieu nous donne à connaître de notre Seigneur Jésus est incomparablement plus que si nous l’avions vu de nos yeux. Ce fut merveilleux pour les disciples de le voir et de l’entendre, mais nous avons cependant beaucoup plus de lui-même dans et par la Parole.

    Comment cela ? Eh bien, parce que nos oreilles et nos yeux sont des instruments imparfaits. Or, la Bible, ce n’est pas les impressions de Pierre, Matthieu ou Jean concernant le Seigneur ; c’est la vérité de Dieu. Pensons donc à ce privilège inestimable de posséder cette révélation non seulement parfaite, mais aussi permanente : elle ne dépend pas des sables mouvants de nos mémoires, elle n’est pas soumise aux flux et reflux de nos cœurs, et encore moins aux souvenirs d’une vision passagère.

    Dans la Bible, nous avons la révélation exacte, complète et impérissable de Jésus, Dieu sur toutes choses béni éternellement (Rom. 9. 5). Recevant et appréciant cette révélation, nous adorons.

    Source (Plaire au Seigneur)

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