Jeudi 14 Septembre 2023

"En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu." 1 Thessaloniciens 5. 18

Rendre grâces

- "En toutes choses rendez grâce"

Mais comment le faire quand l'église locale accumule tant d'imperfections ?

Paul le fait pourtant en commençant sa lettre aux Corinthiens (1 Corinthiens 1. 4), en rappelant toute la générosité et toute la richesse manifestées pour eux en Jésus-Christ. Il le fait pour la proclamation de Christ au milieu d'eux, pour les différents donc reçus de Lui, et pour l'espérance qui les amènera irréprochables devant Dieu.

Notre église locale est loin d'être parfaite. Cela n'empêche pas de rendre grâce comme Paul et avec les mêmes motifs.

- "En toutes choses rendez grâce"

Mais comment le faire quand les circonstances sont adverses ?

En Actes 27, Paul est dans un navire en perdition dans une tempête et tout espoir d'être sauvé semble perdu (v. 20). Dieu vient l'encourager et il encourage à son tour tous ceux qui l'accompagnent. Il les engage à prendre de la nourriture, rend grâces à Dieu et leur distribue du pain (v. 35).

Dans les circonstances adverses, rendons grâce à Dieu pour ce qu'il nous a déjà donné et faisons-lui confiance.

- "En toutes choses rendez grâces"

Mais comment « rendre grâces » quand on est affligé, qu'on est privé de liberté ?

En commençant sa lettre aux Philippiens (Philippiens 1. 3), Paul, en prison, dit sa joie en se souvenant de ses frères et soeur dans ses prières, en pensant à la part qu'ils ont prit à la propagation de l'Évangile !

Sommes-nous aussi dans des afflictions qui nous enlèvent une part de nos libertés ? Rendons grâces comme Paul pour les frères et soeurs qui travaillent aussi au service du même Maître, qui pensent à nous avec affection (Philippiens 4. 10) et qui peuvent parfois matérialiser cet amour par une visite, un mail, un don (Philippiens 4. 16).

- "En toutes choses rendez grâces"

Mais comment le faire quand, emprisonné, on a devant soi, la perspective du martyre ?

Paul le fait pourtant, quand il écrit à Timothée (2 Timothée 1. 4) et qu'il se souvient avec une sollicitude affectueuse et incessante de son enfant bien-aimé, de sa grande sensibilité et de sa foi sincère.

Sommes-nous comme Paul, au bout de notre « course » (2 Timothée 4. 7) ? Soyons reconnaissants envers Dieu pour les plus jeunes qui sont engagés pour le Seigneur et qui, comme Timothée, devront « prendre le relais ».

Source (Plaire au Seigneur)