• Quel est mon appui ?

    Lundi 11 Janvier

    Tous les habitants de l'Égypte reconnaîtrons que je suis l'Éternel. C'est parce qu'ils ont été un soutien aussi néfaste que celui d'un roseau pour la communauté d'Israël. Lorsque les Israélites t'ont pris dans la main, tu t'es cassé et tu leur as déchiré toute l'épaule. Lorsqu'ils se sont appuyés sur toi, tu t'es brisé et tu leur as paralysé les hanches. Ézéchiel 29:6,7

    Quel est mon appui ?

    Dans la Bible, le roseau est l’image de la fragilité, de l’instabilité. Il plie au vent, mais si sa tige est détériorée en un point, il devient dangereux, prêt à céder à la moindre pesée. La main qui s’y appuie risque d’être transpercée par la pointe de la cassure, à l’image d’Israël et de l’Égypte dans le verset du jour.

    L’Égypte avait encouragé Juda à se révolter contre Babylone, mais elle s’est montrée indigne de la confiance que les Juifs lui avaient accordée en dépit des avertissements d’Ésaïe, plus d’un siècle auparavant : L’Égypte aidera en vain et inutilement ; c’est pourquoi je l’ai nommée : Arrogance qui ne fait rien (Ésaïe 30:7, voir aussi Ésaïe 36:6).

    L’expression un appui de roseau évoque bien ce que sont les appuis humains : on ne peut ni ne doit s’y fier. Ils sont fragiles et même dangereux. Et pourtant, nous sommes souvent disposés à les rechercher, plutôt qu’à nous appuyer sur Dieu. Alors Dieu permet que nos appuis humains disparaissent, pour nous apprendre à ne dépendre que de lui.

    C’est l’expérience de David. Constamment pourchassé par Saül, David se réfugie à deux reprises chez les Philistins qui finalement le chassent. Quand il est arrivé à la dernière extrémité, sans défense, Dieu le sauve. Délivré de tous ses ennemis et de la main de Saül, David résume ses expériences dans le Psaume 18. Il a appris que Dieu seul pouvait le soutenir et le protéger : Ils m’avaient surpris au jour de ma calamité, mais l’Éternel fut mon appui. Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi (v. 18, 19).

    Certains se moquent en disant que Dieu est une «béquille» pour les faibles, pour «ceux qui n’arrivent pas à jouer des coudes». Dans leur langage, ils ne croient pas si bien dire : la puissance de Dieu agit envers ceux qui admettent leur propre impuissance et lui font totalement confiance en s’appuyant sur lui seul.

    Source (Plaire au Seigneur)

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