• Qu'en penses-tu ?

    Mercredi 27 Novembre 2024

    Qu'en penses-tu ?

    "Maître, nous savons que [...] tu enseignes la voie de Dieu en vérité et que tu ne t'embarrasses de personnes, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes. Dis moi donc, qu'en penses-tu : Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Lire Matthieu 22. 15-22

    Pour répondre à toute question avec sagesse, grâce et vérité, nous devons chercher la pensée de Dieu révélée dans sa Parole.

    Y a-t-il une question plus familière que "Qu'en penses-tu" ? C'est la façon de demander un avis concernant un sujet auquel on réfléchit encore. Cette question suppose une relation de confiance entre les interlocuteurs et ouvre la possibilité d'évaluer le pour et le contre des opinion proposées.

    C'est loin d'être le cas dans le récit qui nous occupe ! Le but du dialogue est de piéger le Seigneur (v. 16) et non pas de s'intéresser à son avis. De plus, les pharisiens, de peur d'être démasqués, ne participent pas à l'échange et envoient des disciples à leur place (v. 16). Puis ils associent à leur démarche les hérodiens, membre d'un parti politique soutenant les Romains. Enfin, tout en s'adressant au Seigneur par un salut apparemment aussi respectueux que fidèle à la vérité, ils ne font que dévoiler leur hypocrisie (v. 16, 17).

    "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu". La réponse du Seigneur prouve qu'il ne s'est pas laissé piéger : si les Juifs devaient payer un tribut à César, c'est qu'ils lui étaient assujettis en raison de leur désobéissance ; mais cela ne les dispensait pas de rendre à Dieu ce qu'ils lui devaient.

    Cet épisode illustre l'omniscience du Seigneur et son autorité sur tout, et il est aussi pour nous un avertissement et un encouragement. Ils nous rappelle qu'un banal « Qu'en penses-tu ? » peut cacher de mauvaises intentions. Soyons en garde contre les ruses d'un ennemi qui cherche à nous piéger, comme il a essayer de le faire avec le Seigneur. Veillons donc "étant fermes dans la foi" (1 Pierre 5. 8, 9).

    Mais une telle question peut aussi nous donner une belle occasion de rendre témoignage au Seigneur, à sa Parole, à son Église, comme de notre espérance. Retenons alors cette exhortation : "Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comme vous devez répondre à chacun" (Colossiens 4. 6).

    Source (Plaire au Seigneur)

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