Mais toi, Israël, tu es mon serviteur. Jacob, tu es celui que j'ai choisi... Tu es mon serviteur. Je t’ai choisi et ne te rejette pas... N'ai pas peur point, vermisseau de Jacob ! Ésaïe 41:8,9,14

Comme les versets du jour l’indiquent, la vie de Jacob illustre l’histoire du peuple d’Israël ; et Dieu a montré, envers les deux, la même grâce. La longue vie de Jacob avec Dieu a connu bien des hauts et des bas, même plus de bas que de hauts selon son propre aveu (Genèse 47:7-10). Et pourtant Dieu ne l’a jamais abandonné. Il a été son berger jusqu’au bout. Dieu s’appelle souvent le Dieu de Jacob ; il veut montrer toute sa grâce à l’égard de ce patriarche.

Quand Dieu appelle Jacob un vermisseau, il veut nous apprendre aussi notre propre insignifiance, notre petitesse : Dieu est infiniment grand et nous, nous sommes tout petits. Job a dû également apprendre cette double leçon (Job 42:2-6). Nous devons l’apprendre aussi.

Pensez à cette minuscule bille qu’est la planète Terre dans les espaces immenses des cieux ; vous et moi, sur cette bille, nous sommes des grains de poussière, quelque chose d’insignifiant (voir Ésaïe 40:15-17). Dieu voit notre petitesse, mais ne nous méprise pas; il ne nous rejette pas, pas plus qu’il ne rejette Israël.

Nous pouvons répéter personnellement : «Je suis petit, mais je ne suis pas rejeté de Dieu». Nous pouvons être rejetés par notre entourage, même chrétien, mais jamais par Dieu ! Je t’ai choisi et je ne t’ai pas rejeté, ne crains point, (notre prénom), vermisseau.

Gardons le sentiment de notre petitesse devant Dieu, sans pour autant nous mépriser, car Dieu ne le fait pas. Nous sommes, chacun, unique et important pour lui, chacun en particulier son enfant bien-aimé. Pour nous sauver, il a donné Jésus-Christ. Chaque croyant est son serviteur, qui se trompe souvent il est vrai, mais un serviteur malgré tout, choisi et non rejeté.

Que je garde, Seigneur, le sentiment de ma petitesse et de ta grâce tout à la fois !

Source (Plaire au Seigneur)