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Papa, où t'es ?
Ouvre ta bouche pour celui qui ne peut pas s'exprimer, pour la cause de tous les délaissés ! Ouvre ta bouche, juge avec justice et défends le malheureux et le pauvre ! Proverbe 31.8-9
Nous sommes devenus orphelins, privés de père. Lamentations 5.3
Les années qui ont suivi les deux guerres mondiales ont vu l’émergence d’une tragédie : "les orphelins de guerre", cette génération d’enfants qui avait perdu leur père au combat. Moi-même, enfant de divorcés, j’ai souffert terriblement d’avoir été privée - en partie - de cette figure paternelle. Toutes les grand-mères, tontons, amis et Cie du monde n’ont jamais remplacé ce "vide en forme de père".
Aujourd’hui, en France, on veut offrir aux femmes la possibilité d’être mère sans présence masculine aucune. On considère cette "générosité" (qui va rapporter gros à cette nouvelle "industrie" de la procréation) comme un progrès sociétal majeur. Mais quel cadeau pour ces gosses qui souffrent déjà tant d’un manque de re-pères ! Nos psychiatres ne savent plus où donner de la tête ! Pourtant ce mal-être risque fort d’aller en grandissant au vu des autres lois iniques qui sont "en gestation".
Les conséquences spirituelles seront désastreuses : ce genre de loi est une révolte ouverte au projet du Dieu créateur, pour l’humanité et appelle la malédiction sur ce pays. Plus que cela, c’est la relation des prochaines générations avec Dieu le Père qui est compromise. Celles-ci, qui vont essayer de se "construire" sans père terrestre, risquent fort d’imaginer pouvoir se passer aussi du Père céleste.
Allons-nous rester plantés devant notre TV à regarder les news en hochant la tête ou même à les zapper pour qu’elles ne gênent plus notre confort mental ? Nous portons un grand respect pour les "résistants" de tous les temps qui se sont battus pour la justice. Voici venu notre tour d’écrire l’Histoire.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, merci pour mon papa qui m’a engendré(e), éduqué(e), structuré(e). Et quand il ne tenait pas la route, toi tu as pallié à ce qui me manquait. Je te demande pardon pour le péché de ce monde qui plie le genou devant le "père du mensonge". Montre-moi comment dénoncer l’injustice, résister et défendre "ceux qui ne peuvent pas parler". Amen.
"Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites". Nous approchons à grands pas de ce que décrit A. Huxley dans Le Meilleur des mondes : une dictature parfaite aux apparences de démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader, amoureux de leur servitude.
Catherine Gotte Avdjian
Source (La Pensée du Jour)
Tags : père, papa, monde, guerre
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