• P.a.S : Au nom de... (2)

    “Tout le jour, ils tordent mes paroles.” Psaume 56. 5

    “Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.” Matthieu 24. 35

     

    Au nom du respect du droit, de l’ordre établi, des traditions, au nom de la sauvegarde de l’environnement, du patrimoine, au nom de tant d’autres principes qui ont cours dans le monde et qui paraissent justes ou légitimes, on peut très facilement justifier l’immobilisme, la paresse ou le conformisme. Utilisés hors de leur domaine d’application, les meilleurs principes peuvent devenir très dangereux et servir de prétexte à des comportements égoïstes ou partisans. Se retrancher derrière le dernier slogan à la mode permet, sans attirer l’attention, de satisfaire en réalité des convoitises ou des convenances personnelles.

    Ce qui se pratique dans le monde peut, sous une autre forme, se voir aussi chez les chrétiens. Un verset de la Parole, pris isolément et sorti de son contexte, peut conduire à de graves erreurs et servir d’argument pour justifier des attitudes ou des affirmations opposées à l’enseignement général de cette même Parole. N’oublions pas que la parole de Dieu se complète et s’explique par elle-même. Elle ne se contredit jamais. Ne la rabaissons pas au niveau d’un code dont nous aurions extrait les articles qui nous conviendraient et rejeté les autres. Ce serait là une façon très insidieuse de tordre les Écritures pour les faire coïncider avec nos propres pensées.

    Nous lisons aussi que la parole de Dieu est “vivante et permanente” (1 Pi. 1. 23). Elle n’est pas inerte ou figée, mais elle répond de façon spécifique aux besoins différents de toutes les époques. Comme tout ce qui est vivant, elle peut se renouveler et se multiplier sans rien perdre, ni de son identité (la vérité), ni de sa permanence. En aucun cas, elle ne peut être appliquée en aveugle, de façon rigide ou légaliste. Consultée et interprétée sous la direction de l’Esprit, elle répond à toutes nos circonstances. David, par exemple, a reçu des réponses différentes dans des situations apparemment semblables (2 Sam. 5. 17-25).

    La seule connaissance intellectuelle de la Parole n’est d’aucun secours. Elle peut même nous égarer ou pire nous faire tomber dans le piège de l’orgueil spirituel. Aussi souvenons-nous que, si la lettre tue et la connaissance enfle, l’Esprit vivifie et l’amour édifie (2 Cor. 3. 6 et 1 Cor. 8. 1).

    Source (Plaire au Seigneur)

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