Vendredi 7 Janvier 2022

Mon âme aspire à un «chez-moi»

Sonder les Écritures

C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux-mêmes étrangers et voyageurs sur la terre. [...] En fait, c’est une meilleure patrie qu’ils désirent, c’est-à-dire la patrie céleste. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé "leur Dieu", et il leur a préparé une cité. Hébreux 11. 13-16

Suite au début de l’épidémie de Covid-19 en France, j’ai fui – comme beaucoup d’autres – la région parisienne où j’étudiais, pour retrouver le calme et la chaleur de ma famille, en province. Ce fut le début d’une saison de voyages, qui dura près de huit mois. Je me réveillais chaque jour dans un lieu différent, passant du canapé d’un ami, au matelas gonflable d’un autre. 

À priori, rien de forcément dérangeant. Quelle opportunité même, durant cette crise sanitaire, de pouvoir voyager, revoir mes proches, redécouvrir le monde qui s’étendait derrière mes fenêtres ! Seulement, est venu un moment où mon âme aspirait à un "chez-moi" : ce lieu qui  me ressemble, où je peux être moi-même et où il est plus aisé de retrouver mes affaires. 

Cette expérience de nomadisme m’a amené à ressentir ce drôle de sentiment : celui de n’appartenir à aucun lieu, de ne pas savoir où est ma place. Mais en même temps elle m’a aidé à un peu mieux comprendre la tension de tous ces réfugiés fuyant les guerres, la misère et les catastrophes naturelles.

La Bible nous rappelle à de multiples reprises que, quoi que nous puissions avoir une nationalité terrestre ou un domicile ici-bas, notre "chez-nous" ultime est en réalité auprès de Dieu, dans la "cité céleste" qu’il prépare pour celles et ceux qui placent leur foi en lui. Jésus avait parfaitement conscience de cela en déclarant : "Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête." (Matthieu 8.20)

Seulement, bien qu’étant un voyageur de passage, il mit à profit son existence terrestre d’une manière remarquable. Son "royaume" n’était pas de ce monde comme il l’a rappelé, mais ce monde, il "l’a tant aimé" au point de s’y incarner et d’aller à la rencontre des malades, des nécessiteux, des pécheurs. C’est cet exemple que nous pouvons suivre, cette bonne nouvelle que nous pouvons annoncer, cet amour que nous pouvons partager. Nos jours ici-bas sont comptés, alors utilisons-les pour des choses qui en valent éternellement la peine !

Ecouter la voix de Dieu

Prenons le temps d'écouter ce que Dieu veut dire. Demandez à Dieu de transformer votre regard afin de voir la vie sous la perspective de l’éternité.

Prier, c'est simple. Parlez à Dieu comme vous le feriez avec votre ami le plus proche. Dieu vous aime et il peut tout entendre. Voici un exemple de prière : "Seigneur, je te remercie car mon «chez-moi» n’est pas ici-bas mais auprès de toi. En attendant de rentrer un jour à la maison, apprends-moi à faire une différence et à être véritablement le sel et la lumière du monde."

Louer Dieu

Louer Dieu, c'est lui manifester notre gratitude. Aujourd'hui, quels sont vos sujets de reconnaissance ? Prenez un temps pour remercier le Seigneur.

Agir aujourd'hui

À présent, approfondissez ce que vous avez reçu. Que pouvez-vous mettre en place afin d'appliquer ce que Dieu vous a dit ? Notez les actions concrètes que vous pouvez réaliser.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d'honorer notre Dieu.

"Seigneur, merci d’avoir envoyé ton fils afin que nous ayons la vie éternelle avec toi ;  À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !"

Joseph Gotte

Source (La Pensée du Jour)