Samedi 8 Juillet 2023

"Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de son semblable." Ésaïe 58. 7 Version Nouvelle Édition de Genève

Migrant mon prochain

Jamais autant d'hommes, de femmes, d'enfants n'ont été chassés de leur pays pour des raisons politiques, économiques ou religieuses. Que ce soit en Europe, en Afrique, jamais autant de migrants n'ont frappé à la porte de population plus favorisées qu'eux. Les médias dénoncent, peut-être un peu facilement, l'égoïsme d'hommes incapables de s'entendre sur une solidarité minimale envers ces personnes poussées vers l'exode. On ressent une tension entre une générosité immédiate qui s'impose et une prudence réfléchie qui peut se comprendre. La première attitude est considérée comme de la naïveté irresponsable ; la deuxième comme de la peur, dépourvue de coeur et d'humanité.

Le croyant ne peut pas rester insensible face à ces foules qui cherchent une « route possible » vers une vie meilleure, dans une précarité dramatique. Dieu veut que notre coeur d'ouvre envers ces étrangers qui fuient des conditions de vie invraisemblables et qui frappent à nos portes.Jésus dit : "J'étais étranger et vous m'avez recueilli" (Matthieu 25. 35). Il répond à ceux qui l'interrogent : "Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi" (Matthieu 25. 40). La réponse est claire ! Et parmi ces migrants se trouvent des frères et soeurs dans la foi qui fuient leur pays pour avoir confessé leur amour pour leur Sauveur.

La Bible déclare : "Qui méprise son prochain pèche, mais bienheureux celui qui use de grâce envers les malheureux !" (Proverbes 14. 21). Ce migrant qui cherche asile et refuge n'est-il pas mon prochain ? Jadis, quand Jacob rentre dans son pays d'origine et rencontre son frère Ésaü (qui aurait pu à juste titre être en colère contre lui), il peut lui dire : "Tu m'as accueilli favorablement" (Genèse 33. 10). S'adressant à Gaïus, Jean écrit : "Tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais pour les frères, même ceux qui sont étrangers" (3 Jean 5).

Mon Dieu, donne-moi d'user de compassion envers le migrant, mon prochain, qui vient frapper à ma porte, afin de lui montrer que l'amour des chrétiens n'est pas un vain mot !

Source (Plaire au Seigneur)