• Mains ouvertes

    Mercredi 30 Octobre 2024

    Mains ouvertes

    "Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa l'esclave du souverain sacrificateur et lui coupa l'oreille droite [...] Mais Jésus dit à Pierre : remets ton épée dans le fourreau : la coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ?" Jean 18. 10, 11

    Á quoi travaillons-nous ? Nos mains sont-elles utilisées pour le bien ou pour le mal ?

    Une troupe armée et hostile fait irruption dans un jardin paisible, troublant la nuit par ses lanternes et es flambeaux. Quand Jésus dit aux hommes venus l'arrêter : "C'est moi", il fait rayonner une telle puissance qu'ils reculent et tombent à terre. Puis, étendant ses mains pour désigner ses disciples, il montre son amour souverain en disant : "Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci" (v. 8).

    Tout au long de son ministère, le Seigneur avait ouvert ses mains pour bénir ceux qui l'approchaient. Maintenant, il va les ouvrir encore, mais cette fois pour que des clous les fixent sur une croix afin d'offrir aux hommes une bénédiction éternelle. Pierre, au contraire, avec la volonté de défendre le Seigneur, ferme la main sur son épée. Dans sa maladresse à manier l'arme, il commet presque un crime propre à déclencher une riposte violente.

    C'est une leçon pour nous. Le Seigneur réprouve l'acte de Pierre envers un non-converti. Il désire, à plus forte raison, que nous nous abstenions de montrer un esprit de supériorité et de dureté envers un enfants de Dieu dont la conduite nous paraît contraire à sa pensée. Si nous serrons les poings pour nous assener quelques « vérités », nous nous infligeons des blessures qui ne guériront peut-être jamais. Approchons-nous plutôt de lui, les mains ouverte, pour l'accueillir et lui apporter la parole qui "communique la grâce" (Éphésiens 4. 29). N'oublions pas que ce que nous faisons à l'un de ces petits, nous le faisons à Christ qui est son frère (Matthieu 25. 40).

    Certes, nous ne devons pas nous associer au mal, ni l'encourager par une attitude ambiguë envers quelqu'un qui le pratique. Mais l'amour fraternel, l'humilité et le sentiment de la grâce dont nous bénéficions nous conduiront à "surmonter le mal par le bien" (Romains 12. 21). En faisant cela, nous imitons le Seigneur, pour sa joie et pour l'encouragement des siens.

    Source (Plaire au Seigneur)

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