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Leçon d'orthographe
Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront. Ecclésiastes 9. 5
Mon amertume même s’est changée en bien-être. Tu m’as aimé au point de me retirer de la fosse de la destruction, car tu as jeté derrière toi tous mes péchés. Ésaïe 38. 17
“Nous ne mourrons pas, nous mourons.” Cette expression d’un philosophe nous oblige à être attentifs à l’orthographe. Le verbe mourir au futur prend deux r, au présent un seul. Dans un sens, la mort est toujours là au présent pour l’être humain. Biologiquement, à chaque instant de notre vie, nous sommes en train de mourir. Mais ce n’est pas une pensée que nous aimons cultiver, car le jour vient où effectivement nous mourrons. Tout est fait dans nos sociétés pour nous faire oublier cette fin de vie. On s’épuise au travail, on se disperse dans mille activités, on s’étourdit dans les loisirs... Mais l’homme “est forcé de marcher vers le roi des terreurs” (Job 18. 14). Même si l’espérance de vie augmente dans de nombreux pays, l’homme reste sans force devant la mort et ne peut l’éviter. Elle est terrifiante pour celui qui n’est pas réconcilié avec Dieu. C’est pour cela qu’il évite d’y penser.
Le contraste est grand pour le croyant qui sait que la mort a été vaincue : “Notre Sauveur Jésus-Christ, lui qui a réduit la mort à l'impuissance et a mis en lumière la vie et l'immortalité par l'Évangile” (2 Timothée 1. 10). Pour lui, elle est le sommeil du corps pendant que l’âme est recueillie dans la présence du Seigneur. Il peut dire : “Nous aimerions mieux quitter ce corps pour aller vivre auprès du Seigneur.” (2 Corinthiens 5. 8). S’il réalise que son corps dépérit de jour en jour (nous mourons, au présent), il est encouragé et peut se fier aux promesses divines : “Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi.” (Psaume 23. 4).
Source (La Bonne Semence)
Tags : mort, vie, présent, corps
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