Vendredi 2 Février 2018

Texte Biblique : 2 Chroniques 32/1-23

Le Dieu de notre délivrance

Voyant son peuple réduit à l'extrémité par les troupes de Sanchérib, roi d'Assyrie, le roi Ézéchias s'est adressé au prophète Ésaïe, a prié avec lui et a imploré le secours de l'Éternel en qui il a placé sa confiance. "Confiez-vous en l'Éternel, votre Dieu et vous serez affermis ; confiez-vous en ses prophètes et vous réussirez" avait dit avant lui le roi Josaphat (2 Chroniques 20/20). Job, de son côté, déclarera : "Pour moi, j'aurai recours à Dieu et c'est à Dieu que j'exposerai ma cause" (Job 5/8).

En partant à l'assaut de Jérusalem, Sanchérib a laissé parler son orgueil, et les propos qu'il a tenus envers le Dieu d'Israël ont été les plus insultants. L'Éternel les a entendus et l'a abaissé. Ce n'est pas impunément qu'on s'en prend à lui et à son peuple. L'arrogance précède la ruine. En voulant détruire le peuple d'Israël, Sanchérib a signé sa propre destruction car Dieu a entendu les prières d'Ésaïe et d'Ézéchias, et il est intervenu : "Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent et il les arrache au danger" (Psaume 34/7-8). L'armée de Sanchérib a été décimée et lui-même, de retour en son pays, a été assassiné "par ceux qui étaient sortis de ses entrailles" (verset 21). Le peuple a ainsi été délivré. Dieu a fait justice, mais il a surtout usé de miséricorde envers les Israélites, car ceux-ci n'étaient pas exempts de reproches.

N'oublions pas cependant qu'aujourd'hui, nous sommes dans les temps de grâce et de la patience de Dieu qui déclare par la bouche de son prophète : "Ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive" (Ézéchiel 33/11).

Jean-Claude Florin

Source (Trésors Quotidiens)