• La récompense de la foi

    Voici la généalogie de Jésus-Christ... Salmon eut Boaz, de Rahab ; Boaz eut Obed, de Ruth. Matthieu 1:1,5

     

    Dans la généalogie du Seigneur, nous trouvons le nom de deux femmes que rien ne destinait à y figurer.

    La première femme, Rahab, une prostituée, est Cananéenne, d’un peuple condamné par Dieu à la destruction en raison de son abominable idolâtrie (Deutéronome 20:18). Aucune exception n’est admise dans la sentence divine. Or Rahab, en entendant le récit des prodiges opérés par Dieu en faveur de son peuple, les Hébreux, reconnaît sa suprématie : C'est l'Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans le ciel et en bas sur la terre (Josué 2:11). La preuve qu’elle le croit est qu’elle demande aux espions à s’engager, par l’Éternel, à user de bonté envers elle et sa famille (v. 12). Identifiée dès lors au peuple d’Israël, elle trahit le roi de Jéricho qu’elle ne considère plus comme son maître. Rahab est ainsi justifiée par sa foi et par ses œuvres de foi (Hébreux 10:31 ; Jacques 2:25). La grâce a donc appris à Rahab ce que Dieu est et ce qu’il fait. Sa foi s’en empare (contrairement à ses concitoyens). Il n’y a désormais plus d’obstacle à ce qu’elle épouse un Israélite. S on intégration à la tribu de Juda, d’où surgira le Messie, récompense sa foi.

    Il en va de même pour Ruth la Moabite. Malgré l’insistance de Naomi, sa belle- mère, pour qu’elle retourne dans sa famille, Ruth, résolue, lui déclare : Ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu tu mourras je mourrai et j'y serai enterrée. Que l'Éternel ma traite avec la plus grande sévérité si autre chose que la mort me sépare de toi (Ruth 1:16,17). Joignant l’acte à la parole, elle s’engage, par l’Éternel, à ne pas se séparer de sa belle-mère et elle poursuit sa route avec elle, vers Bethléhem. La grâce surabondante de Dieu l’a mise en contact avec cette famille de Juda, et sa foi saisit qui est Dieu. Contrairement à sa belle-sœur, elle s’identifie au peuple d’Israël et à son Dieu. Son mariage avec Boaz, la naissance d’Obed, dont descendra le Messie, en sont la récompense.

    Prendre Dieu au mot et croire ce qu’il dit, voilà la foi. Aujourd’hui encore, la foi est comptée à justice (Romains 4:3). Dieu la reconnaît et la met au crédit du croyant.

    Source (Plaire au Seigneur)

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